28/10/04 (B269) Radio- Trottoir : à Djibouti, les renégats et les espions ne se recrutent pas que chez les mâles. (Lecteur)

On observe qu’un nombre
important de femmes et non des moindres auraient succombé aux sirènes
de la tentation RPPiste afin de rejoindre l’Alimentura au pouvoir.

C’est un phenomène grave sur lequel l’opposition, dans son ensemble,
devrait sérieusement se pencher.

Ne parlons pas des épouses des anciens opposants qui ne font qu’emboîter
le pas à leurs renégats de maris (Aden, Moumin, Gabayo, Jean
Paul, etc) lorsque ce ne sont pas elles-mêmes, qui les ont convaincu
de basculer dans la sphère d’IOG.

Celles dont il est question ici, ce sont les passionaria de l’opposition,
les mères, les soeurs, celles qui se sont faits un nom en son sein
ou qui ont su reprendre le flambeau après la disparition d’un leader
d’époux…

Ce sont les Choukri Abdourahman
Andoleh, les Saida Hassan Bouh (épouse d’Ali Meidal), les Safia Osman
Bahdon, les Amina Ismaël (Veuve de feu Elabeh), les Saïda Barreh,
etc, etc., pour ne citer que celles là. Aux dernières nouvelles
seules Choukri et Saïda (Mme Meidal) seraient les seules à ne
s’être pas encore rangées…. Mais peut-être la question
est-elle de savoir pour combien de temps ???

Saïda Barreh ? Elle a basculé, dans le sillage d’Aden Robleh,
son mentor. Elle a passé le mois de juin dernier à Djibouti,
aux frais du contribuable, fréquentant assidûment le Palais de
Haramous, sous l’aile protectrice de la première dame auprès
de qui elle a fait allégeance et qui lui a assuré l’escorte
de la garde présidentielle, le jour de son départ.

Amina Ismaël ? Ce sont ses enfants, nourris au biberon de l’Etat depuis
leur naissance, qui ont eu raison d’elles et notamment Coco qui, le premier
a rejoint l’enemi de son père, pour n’avoir pas su se faire à
l’austérité de la vie d’opposant.

Bref, elle a basculé
la veuve Elabeh, il y a bientôt 2 ans. Aussitôt cooptée
par Odette pour intégrer le très selectif corps des dames de
compagnie de Madame; ce qui lui a donné droit à passer à
Paris l’été 2003, khatant journellement aux frais du contribuable
dans la cossue résidence privée louée, toujours aux frais
du contribuable djiboutien, en plein Champs-Elysée.

Le plus grave chez Amina,
ce qu’elle s’est fait la spécialité de dénoncer les militants
discrets de l’opposition, qui pour cause de dictature, n’osent pas s’afficher.
Elle passe son temps, dit-on à Djibouti, à balancer ses ex-camarades,
durant les séances khatiques avec la première . "Un tel,
vous croyez que c’est un bon fonctionnaire proche de vous, pschtttt, c’est
un vrai militant du MRD, il venait chez moi à la nuit tombée,
pour rencontrerDAF . Une telle, n’en parlons pas, et ainsi de suite….

La pathologie est connue,
chez tous les renégats … Mais ce n’est pas la seule spécialité
de notre veuve qui en a une autre beaucoup plus rémunératrice
: c’est la chasse aux ex-militantes de l’opposition afin de les attirer dans
les jupons d’Odette; d’où sa "drague" effrenée et
sans repit auprès des dernières des Mohicans : les Choukri et
Saïda, l’épouse du général Meidal. Aux dernières
nouvelles, Choukri serait en passe de succomber et d’accepter de faire allégeance
à son ennemie de toujours, Kadra-Odette. Oh, c’est une innimitié
qui ne date pas d’aujourd’hui, mais de l’époque où cette dernière,
mariée a Abdallah Kamil alors Ministre des affaires étrangères
de Gouled, convoitait le petit IOG, à l’avenir prometteur.

Bref, pour Choukri, il
ne s’agirait pas d’une allégeance gratuite, mais d’une tentative, éperdue
et vaine à notre sens, de sauver la situation financière d’une
famille plus qu’endettée et poursuivie par une justice fiscale aux
ordres du dictateur. Après le mari, exproprié de l’ex Prisunic,
qui est tombé dans l’escarcelle du mafieux Al Gamil, copain d’IOG,
voici venu le temps des fils qui sont en passe des se voir spolier de leur
seule activitée lucrative "la Maison de la Presse"…

C’était notre chronique d’un ralliement annoncé, en souhaitant
toutefois en ce mois béni de ramadan, que Dieu donne à notre
Choukri le sursaut de dignité necessaire pour resister à l’ignominie
et à l’affront, fussent-ils edulcorés par une veuve devenue
folle, car n’ayant ni foi ni loi et soumise à l’influence du Mal.

Un camarade.