10/11/04 (B271) Chronique judiciaire : bientôt une confrontation entre Me Martinet et Ali Iftin, ancien Chef de la Garde présidentielle, dans le Cabinet du juge d’instruction au Palais de Justice de Nanterre. (ARDHD)
Nous apprenons que la
Juge d’instruction en charge de l’affaire de subornation de témoins
pourrait convoquer très rapidement (si ce n’est pas déjà
fait) Me Alain Martinet et Ali Iftin, pour les confronter.
Sur cette photo prise dans un grand hôtel de Bruxelles, on distingue une conversation entre Dajma Souleiman et Alhoumekani, qu’il essaye de suborner, comme le prouve sans discussion possible, l’enregistrement son qui a été fait à la même occasion. SON + IMAGE = PRESOMPTION LOURDE !
On se souvient qu’Ali
Iftin, après une course poursuite meurtrière dans les rues d’Addis
Abeba où il a réussi à échapper à la vindicte sauvage du
petit officier Zakaria(*) (ridiculisé à l’occasion). Seule son habitude des coups durs lui avait permis de sauver sa vie et il avait
finalement pu rejoindre la Belgique (sans passer par la France !!).
(Le consulat de France
toujours prêt à aider les gens dans la détresse et en danger, plus souvent et malheureusement dans le discours et les grandes déclarations que dans les faits au quotidien, avait
refusé de lui accorder un visa. Voulait-on plaire au dictateur ?
Finalement, ce sont les Belges, au coeur plus
large et animés à la fois d’une grande générosité et d’un sens de la responsabilité, qui lui avait accordé la précieuse autorisation d’entrer sur le territoire
européen. Sans eux, il y a fort à craindre que Guelleh aurait fini par « lui faire la peau » à Addis Abeba … )
Sa première préocupation,
aussitôt en sécurité, avait été de démentir
le témoignage qu’il avait été contraint de faire à
Djibouti, pour sauver sa famille des pires menaces et il avait précisé
que plusieurs personnes avaient participé à ce harcèlement
et à ce chantage inhumain : un français, avocat sur place, Me
Alain Martinet, Hassan Saïd, Chef de la SDS et une femme notaire (devenue
depuis Consul de Thaïlande à Djibouti).
Son faux-témoignage
obtenu à Djibouti par le chantage, avait beaucoup servi les premiers
juges d’instruction (Le Loire et Moracchini) aujourd’hui démis
du dossier par ordre du Ministère (fait rarissime). Grâce
à lui, ils avaient pensé pouvoir compenser l’effet désastreux
des déclarations de Mohamed Alhoumekani, révélant une
conversation qu’il avait entendue au Palais Présidentiel (On se souviendra
toujours de la question attribuée à Guelleh et qui pourrait rester célèbre « Le petit juge
fouineur est-il mort ? « ).
Me Alain Martinet,
Pour tenter de discréditer Alhoumekani, le Procureur abusif a organisé |
Bien que niant officiellement Donc la confrontation Cette affaire de La juge d’instruction On peut s’attendre Dans ce contexte de non-droit, qui est désormais la forme de gouvernement L’immunité ne pourra pas servir indéfiniment de prétexte à la protection |
(*) Cet officier du
nom de Zakaria, ancien spécialiste des actions psychologiques (= TORTURE), qui s’est rendu célèbre en rentrant, « les oreilles basses »
et « au pas de course », à Djibouti après son exploit râté contre
Ali Iftin dans les rues d’Addis Abeba, n’a rien à voir, à notre connaissance,
avec son homomyme le Général Zakaria, qui poursuit l’ARDHD par ailleurs pour
diffamation. L’histoire ne dit pas s’il avait retiré ses souliers pour rentrer plus vite afin de se câcher (sous le bureau de Guelleh ?), pourchassé par la Police éthiopienne qui n’avait apprécié que très moyennement sa tentative « d’action » meurtrière à Addis Abeba.