10/12/04 (B276) Comment des hommes qui s’affirment démocrates, peuvent-ils encore soutenir le régime de Guelleh qui torturent ses concitoyens, qui effectue des trafics d’enfants mineurs, … ? (ARDHD)

Durant ces dernières
années, de nombreux opposants se sont ralliés à Guelleh
et ont appelé à voter pour lui, d’abord aux Présidentielles
truquées, puis aux législatives toujours aussi truquées.

Nous ne jetons pas la
pierre sur ces hommes ni ces femmes qui n’avaient pas beaucoup de liberté
de choix :

– ou poursuivre dignement
le combat pour la démocratie et pour la fin du régime dictatorial,
mais avec des tracasseries, des procès et la spoliation de leurs biens,

– ou faire amende honorable,
pour avoir la paix et pour se taire défintivement, sauf pour encenser
Guelleh dans les grandes occasions, ce qui fait partie du contrat de non-agression
qu’ils ont passé consciemment avec le dictateur sanguinaire et son
régime policier.

C’est le choix à
court terme qu’ils ont fait. Il ne nous appartient pas de le juger, mais simplement
de poser la question d’actualité :

Vont-ils pouvoir continuer
à soutenir, sans perdre leur âme, leur dignité et le respect
d’eux-même, un régime :

  • qui est accusé
    directement ou indirectement du meurtre d’un magistrat français,
  • qui fait enlever illégalement
    des citoyens réfugiés en pays étranger, pour les conduire
    manu militari à Djibouti où ils sont torturés,
  • dont la Présidente (Paulette)
    sponsorise directement un trafic d’enfants mineurs à haute valeur
    ajoutée,
  • etc … ?

La dignité humaine
a un prix et une valeur. A combien estiment-ils leur dignité ?

En plus, s’ils persistent
à apporter leur soutien et leur concours à ce régime,
ils prennent le risque d’être considérés comme
des complices : ils ne pourront plus jamais dire qu’ils ne savaient pas et
la justice étudiera leur cas.

Cela resterait leur problème,
si en tant que Chef de partis politiques, ils n’engageaient pas leurs troupes ni
leurs compagnons dans une voie fatale et sans issue.

Leurs adhérents
vont-ils rester longtemps, les bras croisés, à suivre leurs
directives et leur fluctuations dictées uniquement par l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt collectif ?