13/12/04 (B276) Radio-Trottoir divulgue des informations ultra-secrètes qu’il est interdit de communiquer à quiconque, sauf à la presse accréditée (ADI et La Nation) auprès de Guelleh, ce que n’est pas l’Observatoire … et pour cause !

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Secret *****

Rappel
: il est interdit de communiquer cette information, qui ne doit être
strictement divulguée que par la presse accréditée au
Palais.

Hautes
Décisions présidentielles

Article
1er

M. HASSAN SAID est nommé cumulativement avec ses fonctions
actuelles au poste immunitaire de Ministre de l’Intérieur.

Article
2ème

M. ISMAEL TANI est nommé Commissaire de la République et
Chef de poste du District de Djibouti.

Article
3ème

Les présentes Hautes Décisions présidentielles
qui seront officialisées après l’élection de 2005,
sont d’ores et déjà applicables et exécutoires de
façon rétroactive, à compter de ce jour.

Signé
:
Le prochain couple du Palais,
èlu par anticipation au scrutin de 2005,
à la majorité absolue des Djibout
iens. (*)

(*) Il s’agit de toutes les Djiboutiennes et tous les Djiboutiens,
en âge de voter (même décédés depuis plusieurs années)mais ayant donné
les garanties les plus sérieuses d’offrir leur suffrage, sans discussion ni réticence aucune, au dit couple.. (**)

De toutes les façons,
en application de la Loi électorale spécifique à Djibouti,
les suffrages contraires au-dit couple ne seront pas comptabilisés et ils seront annulés ‘de facto’.
En revanche, leurs auteurs (les votants de sens contraire) bénéficieront
automatiquement d’un séjour de rééducation à Gabode
d’une durée prévue entre une semaine et trois mois, selon leur
niveau personnel de mauvais esprit.

(**) Les résultats du recensement de ces personnes sur lesquelles le pouvoir peut s’appuyer, est un secret d’état impossible à percer. Néanmoins, la majorités des observateurs s’accordent sur le fait que le pourcentage des personnes favorables à Guelleh se situerait entre 5 et 11 % (fourchette très haute).

En conséquence le nombre de suffrages réellement exprimés et comptabilisés ne devrait pas dépasser ces 11%. Bien entendu l’expérience et les précédentes consultations ont montré que le pourcentage de favorables est supérieur. C’est la différence entre les deux chiffres qui nous fournit sans erreur possible des indications précises sur l’ampleur de la fraude électorale. C’est une pratique commune et reconnue par tous les pays donateurs … Jusqu’à quand ?