20/12/04 (B277) LDDH : Appel de détresse d’un mére désemparée à qui, la Justice dictatoriale a retiré ses enfants.

Une photo prise juste
devant le Palais de Justice de la République de Djibouti, juste sous
le regard des jeunes étudiants de l’Ecole Normal, les petits pas d’une
maman désemparée " déambulante " devant le
portail où les Juges passent et repassent tous les jours, les petits
pas quotidiens de cette mère de famille ne peuvent que choquer, ne
peut que soulever un sentiment de révolte.

Depuis huit mois une jeune
maman, une mère de famille fait partie du décor du Palais de
Justice. Pourquoi ?

Djibouti le 20 décembre 2004

Voici la photo de cette
mère de famille que le Tribunal a condamné et qui a ordonné
que ses enfants soient à la garde du père qui s’est empressé
de prendre le vol sur le Yémen avec les enfants.

Depuis ce jour-là
la pauvre maman se retrouve sans ses enfants qu’elle aimait profondément.

Elle a décidé
de se rendre tous les jours " aux bureaux où ses enfants ont été
enlevés. "

Tous les matins, durant
les heures d’ouvertures du Tribunal, et ceci depuis huit mois, cette jeune
maman tourne en rond complètement désœuvrée, totalement
désorientée sans aucune assistance contre une Justice qu’elle
ne comprend pas. Les jugements injustes et iniques rendus dans son pays. Quel
drame ! Quel drame aussi pour les Travailleurs Djiboutiennes, Djiboutiens,
de l’ensemble du Peuple de Djibouti privés de tout droit, et surtout
du Conseil du Contentieux Administratif totalement muselé par le Chef
de l’Etat en tant que Premier Magistrat.

Pour le cas de cette Jeune
Maman privée de ses propres enfants, je lance un Appel pressant et
demande aux Défenseurs des Droits de l’Homme de bien vouloir nous accorder
leur assistance, je lance un Appel de détresse à Madame Kadija
Abeba Présidente de la Cour Suprême, et lui demande en tant que
mère exemplaire et en tant que première Responsable des Juridictions
du Tribunal de Djibouti de bien vouloir se saisir de ce dossier, surtout en
cette période où le droit de la maman doit être favorisée
et le Droit le la Femme doit être appliqué, de bien vouloir tout
mettre en œuvre pour que ce jugement déroutant soit rapidement
révisé pour que cette mère de famille retrouve ses enfants.


NOEL ABDI Jean-Paul