14/02/05 (B285) Petites nouvelles du front ….. En direct de Djibouti … (Correspondant)

Le Ministre des Affaires
Etrangères djiboutien
se porterait mieux – Merci aux Ministres français

Comment mesurer
le niveau d’ingratitude de "Sa Bassesse" ? Il suffit d’être
gravement malade !

Après un période
d’inquiétude, M. Ali Abdi, Ministre Djiboutien chargé de la
diplomatie djiboutienne, était tombé dans le coma assez profond,
mais aujourd’hui il va nettement mieux.

Hospitalisé immédiatement
à l’hôpital Bouffard des Forces armées françaises
stationnées en République de Djibouti et rapidement évacué
à l’hôpital Val-de- Grâce sur un avion spécialement
affrété par la France
et ce malgré les insultes émise
au plus haut niveau de l’Etat djiboutien suite aux conséquences de
l’instruction pour l’assassinat du Juge Borel.

Voilà un signe
fort qui est donné pour que la Justice suive son cours et que secours
soit rapidement fait si possible.

Mais où est donc
passé l’avion présidentiel, qui est basé en Afrique du
Sud et qui décolle immédiatement sur simple ordre du Président
ou de son épouse.

Aux dernières nouvelles, émanant des financiers de la présidence,
les évacuations par avion présidentiel ne sont pas prévues
car elles ne sont pas rentables, sur le plan des amortissements, ce qui ne
s’applique pas lorsqu’il s’agit de permettre au couple présidentiel
de faire quelques emplettes : sont-elles rentables ?

Au royaume de Guellhe,
l’amitié et le dévouement ne justifient aucune gratitude en
retour et certainement pas une évacuation sanitaire exceptionnelle.
De toutes les façons, les Gualois sont là et on peut compter
sur la générosité de la France, diplomatie oblige surtout
en ces temps de polémiques.

Le dynamique Ali Abdi
aujourd’hui en sait des choses sur cet " Homme est dangereux ".

L’affaire, de son ami
de quarante ans : le défunt Général Yassin Yabeh "que
Dieu garde son âme en paix" qui est décédé
suite à une non-assistance à personne en danger, conséquence
du refus formel opposé par Ismael Omar Guelleh pour le faire soigner
à l’extérieur de la prison, est encore inscrit dans toutes les
mémoires. Ce souvenir poursuivra Guelleh pendant de nombreuses années.

Et ses Amis ne devraient
pas ni l’ignorer ni le sous-estimer, car ils pourraient bien mesurer un jour
et à leurs dépens, le niveau déplorable de l’ingratitude
non pas de "Sa Hauteur", mais de "Sa Bassesse".