17/03/05 (B289) Lettre ouverte d’un lecteur aux pseudos intellos, qui ont cru qu’ils obtiendraient un peu de notoriété, s’ils consentaient à voter pour Guelleh. Qu’ils n’oublient pas qu’ils retomberont dans l’oubli d’où ils sont sortis, dès le 9 avril ….

Je tiens à féliciter
l’ARDHD pour son combat aux côtés des démocrates et des
amis de Djibouti contre la tyrannie et pour l’avènement a Djibouti
d’une démocratie authentique.

Je tiens par ailleurs
à féliciter les responsables des partis de l’opposition pour
leur sens du devoir et pour avoir dit non au simulacre d’élections
présidentielles qui se préparent et qui a pour nom "plébiscite
en faveur de la candidature officielle de Guelleh".

Mais mon propos s’adresse
plus particulièrement à ceux qui ont osé, mus par des
considérations partisanes et/ou professionnelles, s’exprimer au nom
des Intellectuels djiboutiens en critiquant l’appel au boycottage de l’opposition
de ces pseudo élections présidentielles.

Décidément
on aura tout vu a Djibouti.

Je pense plus particulièrement
a un certain Ali Aref Bourhan qui s’est fait lors des dernières parodies
élections législatives le chantre du RPP. Voila qu’à
leur tour, un certain nombre de personnes liées au pouvoir en place,
par malhonnêteté intellectuelle, se rangent du côté
du pouvoir éphémère de M.Ismail Omar Guelleh, hypothéquant
par la leur conscience et mettant cette dernière au service de la tyrannie
et d’un pouvoir corrupteur et corrompu.

Que reproche cette camarilla
d’individus velléitaires, ignobles et cupides (c.i.v.i.c) a l’opposition.
D’avoir été honnête vis a vis de leur peuple ou d’avoir
tiré toutes les conséquences qui s’imposent face à un
pouvoir renfermer sur lui même et liberticide?

Je plains ces pseudo intellectuels
et le risque qu’ils prennent devant les Djiboutiens et l’opinion internationale.
Une chose est certaine. Guelleh ne recule devant rien et est capable de toutes
les ignominies telles que l’utilisation des uns et autres pour sa cause et
sa cassette personnelle.

Un conseil a ces pseudo
intellos. Souvenez-vous de Yacin Yabeh.


K.R.