30/03/05 (B291) Manifestation devant l’Ambassade de Djibouti à Paris le 8 avril 2005. Appel de l’ADD et de nombreuses associations à toutes les Djiboutiennes et à tous les Djiboutiens qui sont opposés à la dictature, à l’asservissement du Peuple et à la confiscation de l’économie…

Cet
appel, comme ceux pour manifester à Ottawa et à Bruxelles, est soutenu
par l’ARDHD.

APPEL
DE L’ASSOCIATION POUR LA DEMOCRATIE
ET LE DEVELOPPEMENT (A.D.D)



A un rassemblement pour protester contre l’élection présidentielle
mascarade
devant l’Ambassade de la République de Djibouti :
26 rue
Emile Menier – Métro Porte Dauphine

Le 8 Avril 2005 de 9 heures
30 à 17 heures 30

Venez
nombreux au sitting du Vendredi 8 Avril 2005 (9h30/17h30).

Au
programme de la journée :
Témoignages, prises de parole, pique-nique,

chants contre la dictature.

Une occasion de résister concrètement

aux méfaits de la dictature !

Avec
le soutien des organisations djiboutiennes, françaises et africaines

ARD,
MRD (U.A.D), FRUD, FDP, AFASPA, Survie, les Verts, PCF, L’alliance Pan africaine,
Association des Femmes Djiboutiennes en France, Femmes Solidaires. Comité
Togolais de Résistance, ( C.T.R), Diaspora Togolaise en France (DTF),

L’A.D.D
est une association des résidents djiboutiens en France, qui s’est illustrée
depuis sa création dans la défense des Droits Humains à Djibouti.

L’A.D.D
dénonce la soit disante élection présidentielle prévue
le 8 Avril 2005 chargée de reconduire pour un mandat de 6 ans l’actuel
Président Ismael Omar Guelleh qui sera une véritable tragédie
pour Djibouti et un réel danger pour la région.

L’ensemble
des forces démocratiques (UAD, FRUD et plusieurs autres associations) ont
décidé de boycotter cette élection considérant que
le pouvoir djiboutien était incapable d’organiser des élections
transparentes.

Guelleh
et son entourage ont démontré leur volonté de n’accepter
sous aucun prétexte le verdict des urnes lors des élections législatives
de janvier 2003 (remporté par l’U.A.D) en organisant des fraudes massives
au vu et au su de tout le monde.

Deux
ans après, le pouvoir reste fidèle à ses pratiques et ses
textes (selon les propos même du Ministre de l’Intérieur) qui ne
permettent aucune transparence du scrutin.


Les listes électorales manipulées depuis 28 ans restent toujours
à la discrétion du noyau dur du pouvoir,
– Les distributions
des cartes électorales défavorisent les partisans de l’opposition,

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) reste un appendice
du pouvoir,

A
cela s’ajoutent les harcèlements systématiques des partis d’opposition
légalisés (arrestations des dirigeants, licenciements des cadres).
Plus généralement les violations des Droits Humains sont quotidiens
(arrestations arbitraires et tortures) Les viols des femmes par l’armée
continuent dans les régions du Nord et du Sud Ouest (début Mars,
une fille de 17 ans a été violée par une dizaine de soldats
dans la région du Lac Assal).

Les
régions qui ont subi la guerre sont au bord de l’explosion, l’occupation
militaire s’est renforcée : A Tadjourah et à Obock les habitants
ne peuvent plus faire du commerce réservé en priorité aux
soldats et à leurs familles. La crise sociale atteint son paroxysme dans
l’ensemble du pays, la pauvreté est partout atteignant même certaine
catégorie d’employés.

Contact
: ADD-Djibouti@hotmail.fr
Tel
: 06 25 31 43 77