11/04/05 (B293) Un lecteur s’offre de faire la grève de la faim pour obtenir la libération des prisonniers politiques et surtout des femmes injustement emprisonnées le 8 avril. Il appelle tous les lecteurs à se joindre à lui.

Bonjour chers compatriotes,

C’est avec beaucoup de
douleur que j’écris ces quelques mots, car beaucoup de nos amis démocrates
sont en prison à Djibouti.

D’autres sont dans les
hôpitaux: blessés , certains même dans un état très
grave qui nécessite une évacuation en urgence.

Doit-on laisser, nos soeurs
et nos frères, croupir en prison dans les geôles de Guelleh dont
nous connaissons la salubrité et le confort (des mouroirs) . Faut il
les laisser entre les griffes de Guelleh et de ces sbires ?

Faut-il laisser mourir
ceux qui sont blessés, parce que le régime leur refuse les soins
adéquats et urgents ?

Si vous pensez que non
: faites des propositions et dites comment maintenir la pression sur le régime
surtout de l’extérieur.

Pour ma part, voilà
ma proposition: je propose que les responsables de l’opposition, qui se trouvent
réfugiés dans les pays démocratiques, s’organisent pour
faire une grève de la faim qui durera le temps nécessaire pour
sensibiliser l’opinion internationale et les média. Les manifestations,
c’est utile mais plus suffisant. Elle ne dure que 2 heures à 6 heures
et après l’opinion publique nous oublie:

Je propose en particulier,
au Comité du MRD de Belgique, aux responsables du FRUD , au FDP d’organiser
collectivement et rapidement cette grève de la faim en squattant un
lieu à Bruxelles, pour déclencher une protestation internationale

Voilà, mes chers
amis, je suis vraiment très triste pour nos frères, mais aussi
pour notre lutte à venir, car si nous ne réagissons pas rapidement
et si nous ne trouvons pas rapidement des solutions, nos compatriotes hospitalisés
ou embastillés se sentiront abandonner et cela impactera le moral de
nos militants.

Je demande aussi aux responsables
de l’UAD de se constituer aussi prisonnier (en faisant un sit-in devant le
Commissariat) avec leurs militants, car ce sont des leaders connus. S’il prenanti
l’envie à IOG d’arrêter tous les leaders politiques de l’opposition
d’un seul coup, la pression intérieure et extérieure monterait
d’un cran. (Rappelez vous, cher amis, les actions des syndicats Synesed et
Sep dans les années 95-97)

Voilà, mes chères
soeurs et mes chers frères, moi je suis décidé à
participer à toute action ici en Belgique, mais je vous en prie, agissons
vite et dans la concertation.