17/04/05 (B294) ALERTE ROUGE : à peine a-t-il volé le pouvoir, Guelleh se lance dans une vague de répression farouche. Le Commandant Wabéri en première ligne des harcèlements, menaces et intimidations. (Infos LDDH)

Le Président

COMMUNIQUE
DE PRESSE
DU 17 AVRIL 2005

APRES LES
ELECTIONS INSOLITES
ET LE REFUS POPULAIRE DU RAPT ELECTORAL.
LES CONVOCATIONS BATTENT LEUR PLEIN !
FAUT- IL VITE LEGITIMER LE CLIMAT DE LA PEUR ?

Fin des
élections, renouveau de la répression. Nos craintes semblent
hélas se confirmer. En effet :

Ce matin
le porte parole de la LDDH, Souleiman Ahmed Mohamed se présente au
bureau du service des renseignements généraux de la FNP en réponse
à une convocation de la veille.

D’emblée,
le premier responsable du service, le commandant Waberi, se tenant devant
la porte annonce la couleur. « Nous t’avons laissé faire,
nous prenons les choses en main désormais. Je te coffre tout de suite
» adresse-t-il sèchement à Souleiman à la place
du « bonjour » d’usage.

La suite
c’est 1h30 mn d’interrogatoires musclés et répétitifs
alternant des menaces sans détour et des « conseils amicaux ».
Aucun domaine de sa vie privée (amis, famille, fréquentations..
; et publique (appartenance politique, publications…) n’a été
épargné par ces questions.

Le 13
avril 2005 le Président MOHAMED DAOUD CHEHEM, du Parti Djiboutien pour
le Développement (PDD) avait été convoqué par
le Directeur de la Sécurité nationale directement lié
au Palais Présidentiel, qui a, il faut le dire, une sorte de prérogative
de police politique.

Dans un
Communiqué de Presse du 14 avril 2005, le Président du PDD avait
informé que : « durant cette enquête, le Directeur de la
SDS a reproché au Président du Parti Djiboutien pour le Développement
de sa prise de position lors des dernières présidentielles,
notamment pour avoir publié et commenté le vrai bilan du Président
sortant et candidat

Les Renseignements
Généraux (RG) de la Police Nationale ont convoqué à
leur tour sans autres motifs le Président MOHAMED DAOUD CHEHEM pour
demain 18 avril 2005 à 8h du matin. Affaire à suivre, qui démontre
les cris de désespoirs d’une élection non légitime
car antidémocratique.

La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est très préoccupée
de ces enquêtes policières provocatrices, à l’égard
des leaders politiques, qui consistent uniquement à intimider des responsables
politiques, parce qu’ils n’avaient pas hésité à
émettre des analyses politiques mettant à nu le vrai visage
de la dictature qui sévit en République de Djibouti.

La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande au Ministre de l’Intérieur
de mettre fin à de tels harcèlements à l’égard
des leaders et des cadres politiques ainsi que des Défenseurs des Droits
de l’Homme. Les Renseignements Généraux dépendant
officiellement du Ministère de l’Intérieur.

M.
NOEL ABDI Jean-Paul