11/05/05 (B297) Ouf ! Le ridicule n’a pas tué les « journalistes de la campagne » (sic) de Guelleh. En une phrase qu’il nous a fait parvenir, Abdourahman Waberi les reconduit à la niche ….

Chers journalistes de campagne (appréciez le ridicule de cette étiquette !)

Je n’ai qu’un mot à vous dire : ce pays est tout autant le mien que le vôtre. Il y a une nuance et elle est de taille : je préfère vivre pauvre avec ma conscience que riche avec la vôtre.

L’ingrat vous salue bien ….

Abdourahman A. Waberi


________________________ Extrait de Djibouti-demain …

DJIBOUTI DEMAIN  (Edition n°4 du Jeudi 31 mars 2005)


Journal de la Campagne –
Election Présidentielle 2005 –
Commission Communication
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« Aussi loin, aussi ingrat

…Toute diaspora qui se respecte demeure attachée aux valeurs essentielles de son pays natal. Il semble que la notre, du moins dans sa frange habituée à surfer sur le Net confond « opportunisme et opposition », « critique et dénigrement ».

En effet, certains n’ayant pas pu assurer leur emploi sont devenus des clients naturels à l’émigration vers certains pays de l’occident qui accusent un déficit démographique. Tenter d’obtenir soit la « green card » soit la carte de résidence afin d’accéder aux revenus minimum et en vivre jusqu’à ces derniers jours, semble être le choix de certains de nos concitoyens. Que dans cette nasse tombent des hommes et des femmes dépourvus de formation susceptible de favoriser leur épanouissement professionnel, pouvant les intégrer dans la société, paraît normal.

Mais que certains écrivains djiboutiens ayant fait le choix de vivre en Europe pour convenance personnelle, tel que Abdourahman Waberi, cultive la politique d’acharnement récurrente contre son propre pays, il y’a de quoi douter de leur intégrité intellectuelle.

M. Waberi a eu l’occasion de venir à Djibouti et a participé à plusieurs rencontres d’écrivains à Djibouti de 1995 à 2002.

A notre connaissance, il est retourné « chez lui » sain et sauf.

Ecrire un pamphlet qui dénigre autant son pays, sa culture, son système éducatif après des repas copieusement arrosés, cela doit réconforter et déculpabiliser l’enfant formé qui n’a pas voulu retourner au pays pour contribuer au développement de son pays.

A le lire, Djibouti, serait « gabegie, népotisme, favoritisme ».

Mais, M. Waberi se rend-il compte qu’il constitue un contre-exemple patent et flagrant que le système qu’il dénigre a produit. Né enfant pauvre, ce système éducatif lui a permis d’obtenir un bac et a financé ses études universitaires, des années durant.

Va ingrat, coule paisiblement tes jours et épargne nous de tes invectives littéraires.

Mais, saches que tu restes le fils de ce pays.