18/05/05 (B298) Le gouvernement français et son Président, toujours prêt à tout (et surtout au pire) pour assurer la pérennité de la dictature à Djibouti et pour sauver son principal Chef, l’Usurpateur Témoin IOG. Deux cas flagrants. (Infos lecteur)

1 – Confirmation de la censure de la presse (RFI), que nous avions évoquée depuis plusieurs heures.

RFI: la CFDT, le SNJ, la CGT et la SDJ dénoncent des cas de censure

18-05
19:29:52 Les syndicats CFDT, SNJ et CGT et la Société des Journalistes (SDJ) de Radio France Internationale (RFI), la radio publique destinée à l’étranger, ont dénoncé mercredi dans des communiqués des cas de « censure » dans les informations diffusées par cette radio.

Selon la CFDT, la nouvelle direction de RFI est « aux ordres du Quai d’Orsay ». Elle souligne notamment que Philippe Couve, chef du service Internet de RFI, a dû démissionner de ses fonctions à la suite du retrait imposé par la direction d’un papier sur l’affaire Borrel, un juge français dont le suicide à Djibouti est l’objet d’une controverse.

La CFDT, estimant que l’indépendance rédactionnelle de l’antenne est « une fois de plus menacée », note d’autre part que la direction de la rédaction a retiré le 13 mai, à la mi-journée, un éditorial consacré à la lutte d’une élue néerlandaise d’origine somalienne pour les droits des femmes.

De leur côté, le syndicat natio nal des journalistes SNJ et les journalistes de la CGT se demandent dans un communiqué commun si l’affaire Borrel est « interdite d’antenne à RFI ». Ces deux syndicats estiment que « les affaires africaines empêchent toujours la rédaction de prouver son indépendance ».

Enfin la SDJ souligne que le reportage sur l’affaire Borrel a été « déprogrammé » le 30 mars, puis « reprogrammé » le 27 avril pour être finalement « censuré » sur le site de RFI. Selon la SDJ, « il s’agit d’un cas avéré de censure ». La société demande « des explications et la remise en ligne du papier ».

L’intersyndicale de RFI (CFDT, CGT, SNJ, FO) a appelé à une assemblée générale du personnel jeudi à 13h00, à la maison de la Radio à Paris.

Pour sa part, la direction de RFI, interrogée par l’AFP, a indiqué qu’elle ne pouvait pas faire de commentaire sur « une question qui relève du fonctionnement interne de la rédaction ».

2 – Déclaration du Quai d’Orsay, pour apporter un peu de réconfort à Guelleh et surtout … pour tenter de l’apaiser après son échappée de Paris …

Déclaration du porte-parole du Quai d’Orsay
(Paris, 18 mai 2005)

Concernant la convocation adressée hier au Président de la République de Djibouti à titre de témoin, le Ministère des Affaires étrangères rappelle que tout Chef d’Etat en exercice bénéficie de l’immunité de juridiction dans ses déplacements à l’étranger.

Il s’agit là d’un principe constant de droit international que la France entend faire respecter.

Le Ministère des Affaires étrangères rappelle également que toute demande adressée à un représentant d’un Etat étranger dans le cadre d’une procédure judiciaire obéit à des formes particulières prévues par la loi.