19/07/05 (B307) Site « Assassinats de Coopérants » / Communiqué de presse de Madame Mariama Keïta qui annonce le dépôt d’une plainte devant la justice européenne contre les commanditaires et assassins présumés de coopérants français et les responsables de ‘l’étouffement’ de certaines instructions pénales.

Le site « assassinats de coopérants » aura un an le 17 juillet 2005.

Il va se transformer en portail pour accueillir d’autres dossiers, car les motifs pour lesquels j’ai créé ce site sont toujours d’actualité.

Entre 1995 et 2002 avant le lancement de mon portail, les évolutions et/ou les régressions des dossiers des assassinats des coopérants français en Guinée Equatoriale et du juge Bernard Borrel à Djibouti, ont été retracés annuellement sous forme de mémorandum. Le Mémorandum de 2002, a été envoyé en copie aux proches et/ou parties civiles des coopérants et des personnalités politiques assassinés ; ceci afin que tous soient informés du résultat de mes investigations et qu’une contre-enquête puisse être éventuellement menée pour infirmer ou valider mes conclusions.

Monsieur Guy-André Kieffer, journaliste et grand reporter a été mandaté par des proches de Madame Dulcie September pour vérifier mon propos. Monsieur Guy-André Kieffer a validé mes conclusions, qui portent sur les connexions que j’ai établi entre les assassinats des coopérants et ceux de certaines personnalités politiques.

Depuis avril 2004 Monsieur Kieffer a disparu dans les rues d’Abidjan…. Depuis 1998, le statut juridique des dossiers des coopérants français assassinés en Guinée Equatoriale est un véritable pataquès juridique :

  • des clôtures pour non lieu par les parquets de Toulouse et Paris des dossiers Branger, Desgranges et Keïta ;
  • aucune instruction pour les premiers assassinats en Guinée Equatoriale : ceux de MM. Sotier et Mationni ;
  • des décisions validées par la cour d’appel de Versailles ;

Le Dossier de l’assassinat de Mme September a été clos sur un non lieu le 17 juillet 2002.

Seul le dossier de l’assassinat du juge Borrel est encore en instruction et sous haute surveillance de l’exécutif français….

Forte de tous ces éléments, j’ai pris la décision d’attaquer en justice, à Strasbourg, la France, afin que :

  • les commanditaires et les assassins des coopérants français en Guinée Equatoriale soient traduits en justice ;
  • soit mise à mal l’impunité qui est en cours particulièrement en France lorsqu’il s’agit d’instruire ces dossiers d’assassinats de coopérants qui sont au cœur des pratiques des réseaux françafricains.

Une conférence de presse sera organisée à Paris, afin de présenter mes conclusions et le dossier des plaintes contre la France.

Chaque journaliste invité, recevra une invitation personnelle.

Et pour conclure, je tiens particulièrement à remercier Monsieur François Xavier Verschave qui nous a quitté récemment. Depuis 1994, l’année de notre rencontre, il m’a régulièrement prodigué maints encouragements et critiques « constructives ».

Sans son inestimable concours ce site-portail n’aurait jamais vu le jour.