31/07/05 (B309) Libre opinion d’un lecteur : Après la pluie , le beau temps

__________________________ Note de l’ARDHD
Nous publions cette contribution qui nous a été adressée par un lecteur. Nous rappelons que l’Observatoire s’intéresse à Djibouti et qu’il s’interdit de prendre parti sur les affaires intérieures dans les pays voisins, sauf s’il s’agit de faire connaître des atteintes aux Droits de l’Homme ou des mesures qui ont des conséquences sur la République de Djibouti.

Nous ne partageons pas obligatoirement l’avis de ce lecteur (qui semblera à certains observateurs, comme étant téléguidé après l’affaire des pilotes éthiopiens livrés par Guelleh) mais nous nous refusons à tout commentaire, en fonction de ce qui est précisé ci-dessus.
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Qui aurait cru que l’empereur Hailé Sélassié 1er serait déposé par son «esclave», pour ansi être inhumé 25 ans après sa mort ?

Qui aurait imaginé que le négus rouge plierait bagage un de ces quatre ?

Qui aurait pensé que l‘armée éthiopienne, une des plus fortes armées de toute l’Afrique, se rendrait d’un seul coup ?

Monarchie absolue, dictature militaire et démocratie se sont succédé sur la scène politique éthiopienne.

En mai 1991, le front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (F.D.R.P.E.) met en déroute l’armée du régime totalitaire communiste.

Une armée décapitée par les putschistes de1974, essoufflée par le front populaire de libération de l’Erithrée (F.P.L.E.), affaiblie par le front populaire de libération de la Somalie occidentale, s’effondre finalement en quelques jours, devant les troupes de Méles Zénawi.

Victorieux, sans coups de feu , les libérateurs font triomphalement leur entrée dans la capitale nationale.

Dès leur prise du pouvoir, au malheur, bien sûr, des partisans des régimes précédents pour qui l’Ethiopie était synonyme d’Amhara, ils ont instauré la démocratie, ont reconnu d’emblée toutes les ethnies qui forment le pays comme des citoyens à part entière.

Chaque province est désormais dotée d’un parlement autonome. Par conséquent, les députés des deux paliers du gouvernement sont élus au suffrage universel.

En outre, les gouvernements provinciaux ont le droit d’enseigner leur langue maternelle ou celle de leur choix dans leurs écoles. Quant au gouvernement fédéral, il s’est chargé, entre autres, de la défense nationale et de la préservation de l’intégrité territoriale.

Bref, l’Ethiopie connaît finalement la démocratie. Une démocratie qui, contrairement à plusieurs pays africains, n’était pas imposée par le FMI ou la communauté international.

N’en déplaise aux proneurs de la suprématie Amhara, le nouveau gouvernement démocratique éthiopien a fait preuve de bonne gouvernance.

Il est alors digne d’être loué.

M. Is La….