12/09/05 (B315) En dépit de la détresse actuelle de la Population, je sais que les jours du régime sont comptés et je vois un pays où l’espérance est renaissante (Lecteur)

Merci à vous (ARDHD) de lutter a nos côtés pour l’instauration de la Démocratie et pour en terminer avec l’allégeance et le plébiscite à Djibouti.

La dictature de la pensée unique, l’asservissement et les détournements du suffrage populaire et des deniers publics battent leur plein dans ce pays meurtri et asserve par presque 30 années de domination par le mensonge, le tribalisme, la sorcellerie, l’ethnicisme, l’ignorance et la force érigée en système de gouvernement.

Tout cela avec la complicité bienveillante de la France en particulier et de la Communauté internationale, en général. Les Djiboutiens ne savent plus à quel saint se vouer, tant il est vrai que leur quotidien est synonyme de sous-développement avec son lot d’horreurs tels que la maladie et les soins payants maintenant, une éducation nationale tellement sinistrée que même le Ministre de l’Education, ne lui fait aucune confiance et qu’il envoie ses enfants dans le Lycée Français de la capitale Djibouti. Plus des conditions de vie de plus en plus précaires la capitale qui accueille plus de la moitie de la population et qui n’est plus aujourd’hui, plus qu’une énorme poubelle a ciel ouvert.

Le peuple Djiboutien est en danger de mort.

L’espérance moyenne de vie qui ne dépasse par 49 ans en est la preuve. L’ignorance et l’aliénation culturelle gagnent de vitesse. La prostitution s’amplifie, expression de la misère ambiante récurrente depuis l’arrivée de Guelleh au pouvoir.

Et pourtant paradoxalement Djibouti n’a jamais autant reçu d’argents en provenance de l’étranger que depuis ces dernières années.

C’est qu’à la tête de l’État se trouve Don Corleone, le parrain de cette mafia qui a pour nom gouvernement. Un être dont la perfidie et la cruauté n’ont d’égale que son insatiable appétit.

Même le don de riz de la communauté étrangère n’a pas échapper à sa convoitise.
Grâce à des prêtes noms comme Ali Esterel, Borreh, Gamil, Hamoudi au Sheraton Hôtel, le député Youssouf M. Doualeh pour les revenus de la pèche.

Pour ce qui est de l’administration publique les prêtes noms sont Abdallah Abdillahi Miguil détourneur de l’argent des réfugiés et sinistrés, Yacin Elmi Bouh, Said Barkat, Elmi Obsieh. Le point commun entre ces derniers et le parrain Guelleh, c’est la propension à détourner l’argent public et les aides étrangères et à recycler l’argent sale.

Le tribalisme n’a jamais été aussi présent dans le choix des responsables de l’administration que sous Guelleh.
Un seul exemple pour attester cet état des choses. Le Directeur des Douanes en prison pour avoir suivi les conseils de ses maitres Guelleh et Yacin Elmi Bouh, pour corruption, a été remplacé par Abdoulfatah Moussa Arreh qui n’est autre qu’un cousin Fourlaba du Directeur des Douanes évincés. Ce dernier est le nouveau Directeur des Domaines. Dans ce pays sinistré, seule une « infime minorité d’alimentaires » (pour utiliser de la formule chère à mon ami Daher Ahmed Farah) a compris comment tirer son jeu de l’épingle : il s’agit de gens sans foi ni loi qui sont dans l’entourage immédiat du Monarque Jouisseur 1er.

Pour combien de temps encore ? Tant il est vrai que les jours de Guelleh sont comptés. Le Guellisme sera emporté, bientôt victime de ses propres turpitudes et je vois Guelleh en exil, pauvre comme le fut Mobutu éprouvant mille peines à récupérer et à profiter de l’argent détourné.

Je vois ses courtisans rattraper un a un par l’histoire et payant les fruits de leurs méfaits. Je vois aussi un pays renaitre de ces cendres mais ce sera un pays où le mérite servira de base aux nominations dans l’administration publique.

Je vois Guelleh mourir tristement, comme Siad Barreh, très loin de sa terre natale. Je vois un pays où l’espérance est renaissante. Un renouveau que les Djiboutiens forment de leur vœux pour avenir prochain.