26/09/05 (B317) 01h00 / Paris. Apres la grève des travailleurs du port du 14 septembre 2005, la répression du gouvernement djiboutien ne se fait pas attendre. (UDT)

Djibouti, le 25 septembre 2005

COMMUNIQUE

Apres la grève des travailleurs du port du 14 septembre 2005, la répression du gouvernement djiboutien ne se fait pas attendre.


 


Onze responsables et militants actifs de l’UTP (union des travailleurs du port) se font licenciés le 24 septembre 2005  alors qu’un dialogue tripartite est en cours.



Quand les travailleurs en permanences l’après midi et le soir du 24 septembre 2005 ont appris les licenciements de leurs camarades, ils déclenchent une grève spontanée.



La grève se solde par l’arrestation et la détention des 165 travailleurs au centre de transit de Nagad, un lieu insalubre, poussière et très chaud. Quant à 5 responsables syndicaux et délégués des personnels sont portés disparus jusqu’à ce soir et les restes sont recherchés par les renseignements.



Autre chose, l’UDT est accusée d’être l’instigateur de ces grèves. pour ainsi, les membres du bureau de l’UDT risquent eux aussi d’être arrêtés et plus particulièrement le secrétaire général de l’UDT, Mr ADAN MOHAMED ABDOU. Il peut même être arrêté à son départ ce soir à l’aéroport pour le congrès de l’ORAF en Tunisie ou à son retour du congrès.



Nous sollicitons dans ce cas des réactions  des organisations internationales pour l’arrêt des harcèlements, la libération des travailleurs détenus et disparus, la réintégration de ceux licenciés et la reconnaissance des droits des travailleurs.    


HASSAN CHER HARED
Secrétaire aux relations internationales de l’UDT
P/o ADAN MOHAMED   ABDOU
le secrétaire général de l’UDT