26/09/05 (B317) Les briseurs de grève font-ils leur apparition ? A quand les « tontons macoutes » pour briser les membres des travailleurs récalcitrants ? Une étape de plus dans le « réchauffement social » que nous avions pronostiqué depuis le mois d’août ?(selon un communiqué de l’ADI)

________________________ Note de l’ARDHD
Dans ce communiqué des autorités portuaires, publié par l’ADI, nous découvrons la férocité avec laquelle le directeur de l’organisation fustige les travailleurs et leurs représentants, avec toute la sauvagerie, qui est l’apanage des dictatures et des régimes qui garantissent l’impunité totale aux dirigeants excessifs et menaçants à l’encontre des travailleurs.

Quant à parler de fleuron de l’économie nationale ; il faudrait certainement tempérer le propos : le Port fait-il encore partie de l’économie nationale ou de celle de Dubaï ? La question est posée.
___________________________________ Extrait de l’ADI

L’Autorité des Ports et des Zones Franches considère illégale la grève des employés du port


DJIBOUTI (ADI) – 25 Septembre –
L’Autorité des Ports et des Zones Franches a dans un communiqué parvenu à l’ADI considéré comme illégale et sans aucun fondement réel, la grève entamée par les syndicats et les employés du Port, ce matin. 


Etant donné que la grève est l’ultime recours des employés, le communique indique que ces derniers n’avaient « aucune doléance assez grave pour paralyser de manière aussi irresponsable une entreprise publique vitale à l’économie du pays ». 


Selon la même source, les syndicalistes et leurs sympathisants auraient « manqué à leur devoir et obligation  de veiller aux intérêts de la collectivité et ont favorisé des intérêts personnels  et d’ajouter que ces derniers ont tenté de saboter le fleuron de l’économie nationale et ont porté une grave atteinte au développement économique de toute la nation ». 


Le communique indique que suite à ces événements, l’Autorité des Ports et des Zones Franches a été contrainte « de prendre des mesures sévères à l’encontre des agitateurs ». 


La même source conclu en déclarant que « dorénavant, l’Autorité ne tolérera aucune cessation de travail et tout agent absent sans justification à son poste de travail sera sévèrement sanctionné ».