29/09/05 (B317) Communiqué de l’UAD : solidarité avec la décision de l’ARD de dénoncer les accords de Paix de Mai 2001 et soutien ferme des syndicalistes et des travailleurs dans leur combat actuel. Appel à la mobilisation du peuple contre le régime dictatorial.

Union pour l’Alternance Démocratique ‘
– U.A.D –
(A.R.D, U.D.J, M.R.D)

Djibouti, le 28 septembre 2005

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Haut Conseil de l’UAD s’est réuni le dimanche 25 septembre 2005 pour examiner les deux
points à l’ordre du jour :

– la rentrée politique marquée par le communiqué de l’ARD en date du 24 septembre 2005 ‘
portant dénonciation de l’Accord de paix du 12 mai 2001 ;

– la rentrée sociale explosive avec l’intensification des luttes syndicales au Port et à la Poste, ‘
sur fond de mécontentement populaire face à la cherté de la vie et notamment la fin de la ‘
gratuité des soins.

Sur le premier point : l’UAD reconnaît le bien-fondé de la décision de l’ARD et se « déclare solidaire de cette dénonciation de l’Accord de paix du 12 mai 2001. L’UAD « ,
rejette sur le régime la responsabilité du blocage du processus de paix et des conséquences qui ‘
pourraient en découler. C’est parce qu’il y a violation par la partie gouvernementale, donc absence de tout dialogue, que le pays n’arrive pas à se redresser.

Sur le second point : l’UAD condamne les licenciements abusifs, les arrestations arbitraires
et les intimidations sauvages des travailleurs et des syndicalistes. L’UAD exige la libération
des détenus, la réintégration des licenciés et l’arrêt des intimidations. L’UAD reste solidaire
de toutes les luttes syndicales contre la remise en cause des acquis sociaux et invite les
organisations syndicales légitimes à défendre les droits inaliénables des travailleurs.

Enfin, c’est tout le Peuple que l’UAD appelle à se mobiliser contre les inacceptables mesures gouvernementales qui aggravent les conditions de vie déjà précaires pour
l’écrasante majorité de nos concitoyens.

Il est étonnant et inadmissible que dans un pays où sont présentes les forces militaires des grandes puissances démocratiques, un régime despotique puisse en toute impunité attenter à la
paix civile et, sur financement extérieur, maintenir notre Peuple dans un état de sous-développement politique, économique et social lourd de conséquences.

JJJ