30/09/05 (B318) LDDH : soutien à la demande d’extradition d’Hissene Habre.


Le Président

DIFUSION D’INFORMATION
DU 29 SEPTEMBRE 2005
SUR AFFAIRE HISSENE HABRE

 

La Ligue Djiboutienne des Humains (LDDH) se joint à la demande d’extradition de Hissein Habré, et tout comme la FIDH et ses organisations membres au Tchad, la Ligue tchadienne de défense des droits de l’Homme (LDH), et l’Association Tchadienne pour la protection et la défense des droits de l’Homme (ATPDH) se félicitent de l’annonce rendue publique ce matin par les autorités belges, de la délivrance d’un Mandat d’arrêt international pour « violations graves du droit humanitaire international » à l’encontre de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré, qui vit actuellement au Sénégal.

La LDDH ne peut qu’approuver la Décision Historique des Autorités Belges,
Cette Décision judiciaire doit être clairement COMPRISE comme un signal fort, dans le combat légitime des Défenseurs des Droits contre l’impunité qui sévit hélas dans notre Continent : l’Afrique.

M. NOEL ABDI Jean-Paul

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Tchad  – Affaire Hissène Habré

La Justice belge demande l’extradition d’Hissène Habré

Paris, le 29 septembre 2005 – La FIDH, et ses organisations membres au Tchad, la Ligue tchadienne de défense des droits de l’Homme (LDH), et l’Association Tchadienne pour la protection et la défense des droits de l’Homme (ATPDH) se félicitent de l’annonce rendue publique ce matin par les autorités belges, de la délivrance d’un Mandat d’arrêt international pour « violations graves du droit humanitaire international” à l’encontre de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré, qui vit actuellement au Sénégal.

« Cette décision historique était attendue depuis longtemps par la FIDH et l’ensemble de ses partenaires au sein du Comité international pour le jugement d’Hissène Habré », s’est réjouit Sidiki Kaba, président de la FIDH. La FIDH a mené à cette fin, ces 5 dernières années, un programme important de recherches, au Tchad, et de plaidoyers, y compris par voie contentieuse (cf. http://www.fidh.org/rubrique.php3?id_rubrique=80)

Après le regrettable échec des procédures intentées au Sénégal l’espoir principal des victimes, de leurs familles, et des ONGs qui les accompagnent, résident dans la justice belge, également saisie.

Après l’émission de ce mandat d’arrêt international, il incombe désormais aux autorités sénégalaises d’apporter une réponse à la demande belge. La FIDH les appelle en conséquence à mettre en oeuvre l’obligation souscrite par le Sénégal en vertu de la Convention des Nations unies contre la torture de 1984, faute d’avoir jugé Hissène Habré au Sénégal, d’extrader celui-ci vers l’Etat qui lui en fait la demande.

Considérant les risques de fuite d’Hissène Habré vers un Etat non partie à la Convention contre la torture, la FIDH demande aux autorités sénégalaises de prendre toutes les dispositions utiles pour éviter cette fuite, jusqu’à ce qu’une réponse à cette demande d’extradition soit apportée.

Contacts presse : Gaël Grilhot : +33-1 43 55 90 19 / ggrilhot@fidh.org