22/10/05 (B321-A) Ca y est ! La campagne médiatique de Guelleh contre les opposants, les français, la presse française et l’ARDH est lancée. Mais il serait étonnant qu’elle soit relayée par le moindre media en dehors de ceux qui sont à sa botte (ADI, La Nation, RTD). Afin que l’opinion internationale puisse en mesurer l’intonation, nous prenons l’initiative de la relayer …. (sic) (Info lecteur)

______________________________ Extrait de La Nation (Lecteur)

Les immigrés de Belgique

Dans un monde de compétitions et de calculs qui laisse apparaître une fracture de plus en plus profonde entre riches et pauvres, la tentation, pour les ressortissants des pays pauvres, de rejoindre le nord, demeure irrépressible. A en juger, les milliers d’Africains qui se jettent sur les barbelés à Ceuta et Melilla aux portes d’Europe.

Beaucoup sont prêts d’y laisser une partie de leurs chairs sur les barbelés pourvu qu’ils soient de l’autre côté du grillage haut de trois mètres et augmenté de deux mètres encore. D’autres arrivent par les aéroports et font un autre abandon plus grave.

Ils vont mentir sur leur vie, oublier leur dignité, construire des scénarii, accepter la pire des humiliations (l’internement, la prison, l’expulsion menottes aux poings…). Mais tous sont prêts à arriver à leur but : entrer en Europe.

Des Djiboutiens, il y en eu qui ont accepté de subir ces misères en échange des allocations distribuées en Europe et en Amérique. Réfugiés politiques, réfugiés humanitaire tous les moyens étaient bons. Parmi les scénarii racontés à la police de l’immigration, il y a l’emprunt de la situation somalienne (connue dans le monde). Faire avaler que l’on vient du fin fond de la Somalie, c’était simple. Facile vous allez dire pour répondre à un policier Européen ou Américain sur les spécificités de la question somalienne. Peu ont affirmé leur lien caché ou avéré avec l’opposition.

D’autres se font passer pour des victimes du système politique de leur pays alors qu’ils ont occupé les hautes sphères des décisions. Ce sont les immigrés de Belgique.

Parmi ces derniers, deux Djiboutiens se distinguent par leur mensonge devenu célèbre. Leur grossièreté défraie la chronique. Ils se sont portés comme témoins de l’affaire du suicide du juge Borrel, à l’actualité, lors de leur immigration. Il s’agit de M. Mohamed Saleh Houmekani et M. Ali Iftin.

Tous les deux anciens gendarmes et membres de la garde présidentielle se connaissent. Contrairement aux autres chercheurs d’asile djiboutiens, nos deux énergumènes se distinguent par leur passé riche d’abus de tout genre. Anciens gendarmes, ils sont connus pour leurs exactions nombreuses (abus de pouvoir, trafic d’influence, détournement…) Auprès de leurs collègues, ils ont cultivé la réputation d’hommes sournois. Démis de leurs fonctions, la décision d’émigrer faute de perte de repères fut la seule issue. Ils ont profité de leur situation d’ex-gendarmes pour jouer aux victimes et tromper la Police d’immigration belge par leur scénario.

Ils vont plus loin, l. Ils se font passer pour des témoins privilégiés dans l’affaire Borrel dans le but d’accélérer l’admission de leur dossier de demandeur d’asile. Houmeikani a même le don d’ubiquïté pour intercepter les paroles.

Leur scénario rocambolesque, plus tard, ne manquera pas d’être démenti par les différents juges. Mais leur mensonge sert d’alibi même si leurs témoignages sont superflus.

Pour sauver les meubles, ils vont jusqu’à créer un gouvernement en exil. Leur soif de pourvoir les amène à diriger avec des titres et des responsabilités virtuelles.

Des vrais guignols, au point qu’ici loin de la Belgique, tout le monde se demande combien il faut être vraiment naïf pour croire à leur blague belge.

OHA

_________________________ Note de notre informateur.

Les Djiboutiens de Belgique ont montré massivement, qu’ils étaient contre IOG, y compris certains habitués de l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles

Pauvre Moussa Chehem. Il a manqué sa campagne de mobilisation. Tous ses efforts en vue de soutenir l’injustice, la corruption, la torture et le crime, n’ont pas été récompensés.

Alors comme il ne sait pas faire autre chose, après la carotte, il brandit le bâton. Première décision terrible. L’ambassade n’offrira plus ni « des Samboussas » ni du Khat jusqu’à nouvel ordre à ses invités habituels.

On en a presque froid dans le dos !!!


Quelques membres de l’équipe qui seraient en passe de perdre leurs petits avantages, pour manque d’efficacité ?

A la demande de l’un des personnages qui figurait sur cette photo prise à l’Ambassade et qui assurait avec un enthousiasme visible, la promotion de la dictature et du régime sanguinaire de Guelleh, nous avons occulté les visages pour qu’ils ne soient pas reconnaissables.

Certes, comme il s’agissait d’une photo « très sombre » prise dans un lieu public et au cours d’une réunion publique, nous aurions pu réfléchir avant d’accéder à une demande aussi aimablement formulée.. comme vous l’imaginez !

Nous n’avons aucune envie de susciter une polémique avec la personne en question dont nous protégerons l’anonymat, même s’il s’agissait d’un fidèle de Guelleh. Nous comprenons fort bien que, passée cette élection présidentielle sans enjeu, le costume de défenseur de la dictature devienne de plus en plus lourd à porter pour lui.

Il est possible aussi, que découvrant que le régime touche à sa fin, il imaginerait pouvoir tenter une reconversion de carrière au sein de l’opposition. (Avis aux partis de l’opposition).

L’ARDHD n’a pas pour vocation d’attenter à la pudeur ni à la sensibilité toute fraiche des ardents supporters et des agents de propagande de Guelleh, qui pavoisaient comme des paons, il n’y a pas six mois et qui venaient encaisser leurs rétributions directement chez l’Ambassadeur, en récompense des bons et loyaux services en échange d’information sur les opposants sincères et engagés.