05/11/05 (B323) Cher ARDHD, je vous apporte une confirmation. Nul doute que la date du 31 octobre a été décidée pour peser sur le verdict votre procés. (Lecteur)

Vous semblez hésiter sur le fait de savoir si le 31 octobre était une date prévue à l’avance ou une date décidée en urgence pour peser sur le délibéré en cours.

Pour moi, la date a été décidée en urgence pour peser sur le procès et je vous le prouve.

Souvenez-vous, le mois du Ramadan touchait à sa fin … La remise des décorations a eu lieu dans la journée… Et l’on a parlé d’un « pot de l’amitié » auquel auraient participé tous les invités …

Vous imaginez que des musulmans convaincus et fervents, comme l’on décrit le Général, ait pu boire un verre, en pleine journée, à trois jours de la fête de l’Aïd al Fitr ? Inimaginable !!!

En des circonstances normales, on aurait attendu la fin du Ramadan pour cette remise de décoration. Elle aurait été reportée d’une semaine et l’Ambassadeur aurait pu offrir un coktail digne de ce nom ….

Pour le faire trois jours avant la fin du mois béni, il fallait qu’il y ait une sacrée urgence et seule le délibéré peut l’expliquer. Les autorités diplomatiques sont contre vous.

Nous prions tous pour que les autorités judiciaires ne soient pas du même côté, car la victoire du Général serait reçue par la Population comme une nouvelle agression de la France à leur encontre.

Nous aimions la France, mais elle nous a trahi si souvent ! Nous sommes devenus franchement hostiles au fil des années, car elle soutient de façon inconditionnelle Guelleh et sa clique. Ce dernier épisode sera une nouvelle preuve. Et elle perdra son influence locale, dès le départ de Guelleh.

Je ne serais pas étonné que la France soit massivement rejettée dans l’avenir. Cela ne concerne pas nos amis à titre personnel, mais l’ensemble des fonctionnaires français qui appliquent des ordres anti-population.

Qui pourrait croire dans la Population, que ce Général soit un homme au passé aussi limpide que ses avocats voudraient bien le dire ?

Les familles des victimes de Yoboki, les handicapés, les victimes de torture, savent bien que leurs exécuteurs, leurs bourreaux, étaient des militaires. Qui faisait partie des officiers qui donnaient les ordres ou qui couvraient les crimes de guerre ? Cherchez bien et vous finirez par les identifier !