23/12/05 (B330) Sa Majesté plénipotentière, Ambassadeur de Djibouti auprès des Royaumes de Belgique, de Hollande, de Suède de Norvège et du Danemark, des Républiques de Finlande, d’Allemagne et d’autres lieux découverts à marée basse, fait les gros titres de la presse belge, pour coups et blessures volontaires sur son ancien chauffeur, Mohamed Youssouf. (La Dernière Heure) (Info lecteur)

___________________________________ Note de l’ARDHD

Chehem Grâce aux informations transmises par les lecteurs, nous avions évoqué cette affaire dès qu’elle est survenue et nous avions eu l’occasion d’expliquer le sinistre traitement que Chehem réserve à ses subalternes et employés. Il applique dans son petit royaume qu’est l’Ambassade de Djibouti, les méthodes de démocratie directe conseillée par le Génie de la Corne.

Tapez sur les plus faibles que vous, torturez-les, épuisez-les, mais respectez les plus forts…. Un seul objectif : s’enrichir sur le dos des autres.

Les initiés comprendront aussi que le Chauffeur n’allait pas vraiment récupérer du poisson mais qu’il était chargé de la récupération et du transport de la Salade ethiopienne depuis CDG jusqu’aux salons de Bruxelles. Cette salade a un nom qui commence par K et qui est considéré comme une drogue par les états européens.

La question est posée de savoir si Chehem va porter plainte en diffamation contre le journaliste, comme il devrait le faire, s’il était non-coupable. S’il ne le fait pas, c’est qu’il a de bonnes raisons de l’éviter, car il perdrait certainement un tel procès : il y a trop de preuves accablantes contre lui.
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Lien avec l’article :
http://www.dhnet.be/index.phtml?content=http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=136855

Frappé par l’ambassadeur (22/12/2005)
© PIRARD

Med Youssouf
Mohamed Youssouf, esclave, victime
et brutalisé par SE Chehem !!!

Le chauffeur de sa Mercedes 500S (*) dépose plainte contre l’ambassadeur de Djibouti


BRUXELLES Se tenir à sa disposition 24 h sur 24, sept jours sur 7.

Se faire traiter de tous les noms. Subir un patron habitué à donner ses ordres – plus vite, plus vite! – en frappant ses chauffeurs à la nuque.

Accepter ses caprices, comme celui d’aller chercher le vendredi à Paris-Charles-de-Gaulle un arrivage spécial de poissons de la mer Rouge (**) . En quinze ans, dont cinq avenue Roosevelt à Bruxelles, le chauffeur d’ambassade Mohamed Youssouf a à peu près tout vu et tout supporté.

Mais ce qu’il n’a pas digéré, c’est quand l’ambassadeur de Djibouti, Son Excellence Mohamed Moussa Chelem, a levé la main et l’a frappé, deux fois, à la face, pour un P.-V. de stationnement à 60 €.

Le Dr J.-P. Robberecht a examiné la blessure. Le médecin délivre un «certificat d’agression» et décrit «un hématome au visage qui correspond à un coup de poing». Le chauffeur s’est rendu à la police d’Ixelles qui a refusé d’acter sa plainte – on nous dit au parquet que la police a eu tort! -, arguant qu’elle visait un diplomate protégé par son immunité.

Mohamed Youssouf, le chauffeur, est djiboutien. Il ne connaît pas grand-chose en Belgique.

Il a fini par s’adresser au service du protocole des Affaires étrangères belges dont le responsable a pris sa défense et estimé devoir rappeler à l’ambassadeur que sa qualité de diplomate ne l’empêchait pas de respecter les lois belges.

Le cas du chauffeur est à présent pris en charge par le Setca. Celui-ci a entrepris de demander à Djibouti de verser au chauffeurce que l’ambassade lui doit: un retard de salaire, trois mois d’indemnités de rupture, les primes de fin d’année pour 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005 ainsi que les pécules de vacances dus de 2001 à 2006, et jamais payés.

Après dix ans à Paris, Mohamed arrive comme chauffeur à Bruxelles où il est au moins jusqu’en 2004 un esclave modèle qui accepte que 72 h/semaine soient payées 38 h à 8,526 euros de l’heure. Le 6 août 2004, l’ambassadeur Chehem le félicite: «Vous vous êtes distingués particulièrement en acceptant de rester de jours (au pluriel) et de nuits (idem) à notre disposition en empiétant sur votre temps de liberté. Votre comportement est salué à l’unanimité. Par la présente, je vous signifie le témoignage de satisfaction en guise de notre appréciation«.

Ce qui change, début 2005, c’est que le chauffeur se marie… et se montre sans doute moins disponible. L’ambassadeur perd son esclave. Les incidents se multiplient.

Fin août, Mohamed qui a faim dépose l’ambassadeur à la Cité du Dragon. Son Excellence lui dit de l’attendre pendant qu’elle se restaure. Le chauffeur va se chercher un sandwich à la Bascule et se gare à l’entrée de la galerie – une Mercedes 500 S, c’est si vite griffé – et se prend un P.-V. de stationnement.

Que l’ambassadeur veut retenir sur le salaire (1.260 €, NdlR) de son esclave.

Boxe

Qui rouscaille. Et l’esclave, à l’ambassade, est frappé deux fois, à coups de poing, dans l’oeil, par Chehem. Son Excellence se défend. Pour elle, son chauffeur multipliait les refus d’ordre et ternissait l’image de l’ambassade.

Mohamed Youssouf était discret pourtant, qui gardait pour lui les contacts somalio-éthyopiens de son patron, allait hebdomadairement lui chercher à Paris son arrivage de daurades de la mer Rouge et acceptait sans broncher, même si parfois ça faisait mal, les coups dans la nuque, comme un cocher fouette son cheval, de l’ambassadeur qui le traitait de Weima bon à rien (l’ambassadeur, lui, est Goda). Et exigeait qu’il roule plus vite dans les tunnels… bien sûr en lui laissant les amendes.

Gilbert Dupont
© La Dernière Heure 2005

(*) Il ne se gène pas Chehem, une Mercédes 500 S. Rien que cela !!! Les travailleurs du Port vont en ressentir une grande fierté …. de contribuer à lui permettre de rouler dans un tel équipage alors qu’ils sont sous-payés, licenciés, harcelés et trainés en justice. Les habitants d’Arhiba, proprement jetés à la rue et tirés à vue ne doivent pas être loin de partager de tels sentiments.

(**) Comme tous les Djiboutiens l’ont compris, il ne devait pas s’agir ni de poissons de la Mer rouge ni même de poissons rouges, mais plutôt de salade éthiopienne, dont l’Ambassadeur est friand et qu’il offre à ses invités l’après-midi.

Appelons un chat par son nom, l’Ambassadeur consomme et offre de la drogue, produit illicite en Europe et dont l’importation, le commerce et la distribution est pénalement répréhensible.

__________________________________ Offre d’emploi

L’Ambassade de Djibouti à Bruxelles
RECRUTE

Profil idéal du candidat :
masochiste aimant les coups et les blessures,

Poste proposé :
1 – Esclave personnel de l’Ambassadeur,
2 – Convoyeur expérimenté de Salade éthiopienne
et de poissons rouges
,
3 – Conducteur de formule 1
pour véhiculer
sa Majesté S.E. Chehem au plus vite.
4 – Solide fortune personnelle pour
assumer le paiement des amendes
pour infraction au Code de la Route.

(Sérieuses références exigées
dans ces
quatre aspects)


Salaire :
Payé avec un lance-pierres
Attribution virtuelle de primes motivantes
qui ne
seront
jamais versées.