08/01/06 (B332-A) RADIO TROTTOIR : Ambassa pleure à Dubaï (Lecteur)

Vendredi 6 janvier, la circulation dans la ville de Djibouti était sérieusement perturbée à cause du retour de Guelleh.

En effet, ayant appris, avec tristesse et inquiétude, le décès de l’émir de Dubaï, le chef de l’état Djiboutien aurait fait venir dare dare son Bœing d’Afrique du Sud pour assister aux obsèques du Cheik MAKHTOUM, Vice-Président et Premier Ministre des Emirats Arabes Unies, décédé le 4 janvier 2006 en Australie, – PAIX A SON ÂME – ;

L’homme de la rue à Djibouti a appris, tardivement, le déplacement de Guelleh qui serait, dit-on, arrivé sur place avant le retour de la dépouille mortelle en provenance d’Australie.

Un tel cas de figure est-il prévu par la Jurisprudence du Protocole International ?

Les observateurs à Djibouti se demandent ce qui a bien pu pousser Ambassa (lion de Dirré Dawa) à partir si précipitamment.

Le chamelier d’Haramous, ami et voisin de Borreh s’inquiétait-il pour ses dividendes non budgétisées versées par Dubaï Port Autority ?

Comment a-t-il fait pour faire décoller son Boeing en un temps record ?

Et si ce Boeing n’avait finalement décollé que d’Haramous ?

Dans ce cas, cela signifierait que Guelleh a secrètement aménagé une piste de décollage près de son domicile, avec bien sûr, un dépôt de Kérosène enfoui sur place.

Les familles djiboutiennes, appauvries par la cherté de la vie, sauront désormais où s’approvisionner en cas de pénurie ou des flambées de prix de Kérosène.

Le plus grave, c’est que ce voyage éclair qui a certainement coûté des millions de Francs Djibouti intervient au moment où des milliers d’Agents de l’Etat Djiboutien attendent anxieusement leurs salaires non payés à ce jour.

Faute de liquidités au Trésor national semble-t-il.

Pour la deuxième fois depuis novembre dernier, l’Administration Djiboutienne accuse des retards de salaires (abstraction faite des arriérés gelés depuis 1997).

Où est donc passé l’argent ?

Comment prétendre organiser des élections régionales en ces circonstances ?

Les valeurs boursières des Partis de la Mouvance engagés dans cette comédie électorale en seront automatiquement affectées.

Un fonctionnaire inquiet.