20/01/06 (B333-B) HUMOUR : ODEURS ET VOIRIE PUBLIQUE – LA RTD INTERPELLE IOG !!

Sous l’angle de la décentralisation ou le désengagement des « odeurs » imaginé par IOG.

Pluralisme de l’information oblige, l’équipe de Radio Trottoir retransmet une semaine après une émission de la RTD consacré à la voirie et à l’assainissement.

Vendredi 13 janvier 2006, Radio-Djibouti avait invité un responsable de la voirie sommé de répondre en direct aux questions des auditeurs sur les problèmes des ordures de la capitale, problèmes insolubles pour un régime de charognards.

Au cours de cette émission un auditeur a regretté, que Guelleh refuse de solutionner ce problème, lui qui prétend faire de Djibouti une ville moderne et propre.

Ce courageux auditeur a martelé : « le Président emprunte quotidiennement (lorsqu’il se rend au Bureau) une route traversée par un canal d’eaux usées particulièrement nauséabondes. Est-ce qu’il ne voit rien, ne sent rien ? »

Commentaire d’une djiboutienne

« Guelleh portant des lunettes noires et circulant dans son corbillard noir climatisé aux vitres fumées soigneusement fermées pour conserver un intérieur désodorisé et insonorisé, ne fait que passer en toute vitesse, loin du bruit et des odeurs des quartiers populaires ».

Son copain Chirac dont il se plaint aujourd’hui réagissait de la même manière jusqu’au soulèvement des banlieues en novembre dernier…

Si la campagne de propreté de Guelleh ne porte pas ses fruits c’est surtout que la voirie djiboutienne (dépendant du ministre de l’intérieur) ne dispose pas de carburant pour effectuer sa mission. Normal : Guelleh garde les frais de carburant pour son Boeing garé (raisons de sécurité) en Afrique du Sud, loin de la saleté Djiboutienne.

Dramatique, car plus grave encore, la décentralisation imaginée par Gros Ventre IOG se résume à désengager l’Etat de toutes les dépenses non rentables : réfection des pistes et quais dans les Districts de l’intérieur et la voirie dans la capitale.

Les élus locaux non rémunérés seront-ils, en autres, des éboueurs ?

Chantons avec eux :
« sur la piste d’Ali Sabieh,
il y avait un cantonnier…»

Vieille chanson populaire.

Mais ce n’était pas IOG