20/01/06 (B333-B) LDDH : la liberté de la presse et de l’expression, selon Guelleh. Rafle des marchands de journaux, censure des sites Internet, … Le régime se durcit !


Le Président

COMMUNIQUE DE PRESSE
DU 19 JANVIER 2005

SUR LES RAFLES DES VENDEURS
DE JOURNAUX.

Stop : est-il interdit d’inviter les passants à de telles informations sur un Communiqué de la CIJ (Cour Internationale de Justice de la Haye), vu par l’Opposition Djiboutienne (Affaire Borrel) ?

Ce matin le 19 janvier 2006 à la place de l’Indépendance ou ancienne place Ménélik, des rafles ciblées ont eu lieu.

Ces rafles, cette fois-ci, se sont effectuées essentiellement au Centre ville de la capitale de la République de Djibouti ;

L’objet de cette rafle était, apparemment, de saisir les vendeurs à cris des quelques journaux officiellement reconnus, avec évidemment leurs marchandises.

Une vieille dame Madame Aichoum Aden Hachim se trouve encore au Commissariat de Police (avec 10 autres vendeurs) probablement pour ses cris encourageants les passants à acheter l’Organe de Presse du MRD, Parti de l’Opposition.

Fait grave, elle aurait incité, avec sa vieille voix, à l’achat du journal « Le Renouveau » car celui-ci contenait un article sur l’Affaire Borrel.

Stop ! Interdit d’inviter les passants avec une telle information !

Cette Affaire Borrel fait ces derniers temps l’objet d’une médiatisation internationale suite à une plainte internationale (Djibouti contre France) et que la presse progouvernementale à Djibouti donne très largement sa version.

Il ne faut pas, peut-être, que le Renouveau s’en mêle ? N’est-ce pas ?

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) espère que le ministère de l’Intérieur mettra fin à une telle pratique contraire à la législation djiboutienne.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) ne manquera pas d’apporter son soutien moral et technique pour le combat juridique et judiciaire contre de tels Abus. Ce combat doit une réalité constante en République de Djibouti, même si le Conseil du Contentieux Administratif est encore bloqué par le Premier Magistrat.

M. NOEL ABDI Jean-Paul