13/02/06 (B337-A) Précision au sujet de l’article de la LDDH sur la décision de Justice concernant M Hassan Dalga, qui est probablement un nouveau leurre dont Guelleh a le secret et qu’il recommence à chaque fois. Ne tombons pas dans le panneau ! (Correspondant)

A l’instar de la LDDH, je suis abominablement choqué par l’arrêt rendu par la Cour pour empêcher la liste de M Hassan Ali Mohamed de participer aux élections. C’est un déni de justice inadmissible qu’il convient de réfuter. Mais l’affaire n’est peut-être pas aussi limpide qu’il n’y paraît et je vais vous expliquer les raisons.

M Hassan Ali Mohamed s’est souvent prêté à un jeu fréquent à Djibouti, au moment des élections : celui du lièvre qui fait gagner le RPP. Cet arrêt de la Cour me semble être de la poudre aux yeux pour tenter de redonner un peu de vertu à un agent double …

Lisez ceci, que je confirme :

Hassan Ali Mohamed dit Hassan DALGA  est bien connu tous les Djiboutiens. Avant 1977, il etait l’agent d’information et le bras droit d’ ALI AREF BOURHAN, le Président du Conseil du Gouvernement sous la colonisation française. Rappelons à ceux qui ne le sauraient pas qu’IOG jouait dans la même cour, puisqu’il était le bras gauche du même Ali AREF et qu’il le renseignait avec le plus grand zèle. Mais il a oublié …. de le rappeler aux Djiboutiens ?

Apres 1977, Hassan Ali Mohamed est devenu le Chef du service des Mines mais il a gardé ses responsabilités d’informateur privilégié des AFAR. 

Depuis, il a occupé plusieurs postes, mais en se mettant au service d’IOG, car il avait senti le vent qui tournait.  Au profit de ce dernier, il a infiltré plussieurs mouvements de contestataires et surtout les mouvements Afar dont il avait gagné la confiance.

C’est ainsi que depuis 1978 il jouait « un double jeu » à la fois comme rédacteur ….de chaque journal Afar qui s’opposait au régime de Gouled et de Guelleh pour obtenir en réalité des informations sur ces mouvements mais en réalité comme informateur de Guelleh / Gouled à qui il revendait le fruit de sa pêche.  Le brave homme !

Lorsqu’il risquait d’être découvert et afin de lui redonner du crédit pour continuer à tromper les opposants AFAR (comme Mohamed Moussa Ali Kahin l’a pratiqué à l’encontre des opposants Issas) le régime faisait semblant de le harceler et de l’emprisonner.


Selon mes sources qui sont crédibles, la liste Indépendance … aurait pu avoir suscitée par IOG lui-même pour barrer la route aux vrais opposants et pour faire la publicité  d’Hassan Dalga en le positionnant comme une victime du régime. Le but étant de prendre le terrain à l’opposition.


 


A chaque fois qu’IOG avait décidé d’arrêter les opposants Afar, il commençait d’abord par faire arrêter Hassan Dalga et à le faire placer à Gabode.  Immanquablement, deux ou trois jours après, la SDS arrêtait les opposants selon le plan ordonné par IOG.

Après une brève détention au sein de la SDS, les opposants étaient présentés au Tribunal et aussitôt incarcérés à Gabode. C’est alors qu’ils retrouvaient le cher Hassan Dalga qui les attendaient à bras ouverts pour obtenir des informations « fraiches ». 

Aussitôt collectées toutes les informations, comme par enchantement , Hassan Dalga était présenté à son tout au Tribunal, qui « miracle » prenait une ordonnance de relaxation immédiate ! En revanche, les autres opposants ont passé longtemps à Gabode. 

Donc, Hassan Dalga ne peut pas prétendre être un opposant pour les Djiboutiens. Il n’y a que les étrangers pour croire cela …