26/03/06 (B343-A) Radio Trottoir : RPP – FRUD. Bis : le duel des vaincus ? (lecteur)

Rien ne va plus à l’UMP depuis le 10 mars 2006.


Illustration Roger Picon

Largement déplumé au premier tour le FRUD-bis s’est vu contraint de jouer les prolongations du deuxième tour prévu le 31 mars prochain.

En attendant, la confiance ne règne plus au sein de la mouvance diabolique. On se tire dans les pattes comme on peut ;

Mercredi dernier un cadre du FRUD proche d’Ali Guelleh a fait les frais de
cette guéguerre interne aux coalisés alimentaires.

Arrivé au Mocambo (ex night-club devenu le siège officiel du RPP) à bord
d’un véhicule équipé d’un haut parleur, il s’est vu éjecter sans sommation
par l’Etat-major du RPP en réunion paraît-il. Le malheureux a failli être
lynché par certains dirigeants du RPP furieux d’avoir été dérangé en pleine
cogitation.

On raconte que le cadre du FRUD désemparé a dû dégainer son arme de poing
pour échapper au lynchage.

Quant au Secrétaire Général du RPP, le frêle Arnaoud, il aurait détalé sans
oublier sa mallette contenant plusieurs dizaines de millions en petites
coupures.

Depuis le siège du RPP est sévèrement gardé par la police.

Le cadre du FRUD a du lui expier durant 48 heures son outrecuidance et ses
illusions dans les locaux du commissariat du coin

Comme quoi, le deuxième tour de ces élections dites régionales et communales
s’annonce sous des sombres auspices pour le presdigitateur Guelleh et les
siens.

Réponse le vendredi 31 mars dés minuit.

Des lendemains qui déchantent au royaume de Paulette et de son chamelier.

La France se verra-t-elle obligée de rappeler son porte-avion nucléaire
géant : le Charles De Gaulle ?

En marge de ces élections, Paulette se félicite de la victoire de sa
zizanie.

En effet, ayant fait du pied à Gabayo, les deux amis depuis 40 ans
et qui ont constamment fait les 400 coups sont maintenant à couteaux tirés.
M. Moumin Bahdon et Ahmed Boulaleh Barreh (Gabayo) ont subit un double
capot, avec leur divorce politique.

Ce divorce politique a conduit les deux compères à récupérer les voitures
prêtées aux membres de leurs familles. Moralité : il ne faut jamais
accepter une voiture prêtée par calcul politicien.