07/04/06 (B344-B) Naufrage du boutre. Une mère s’exprime pour dénoncer les responsabilités du régime qui détourne les fonds au détriment de la sécurité du Peuple. Cette catastrophe c’est aussi le naufrage du système dictatorial. (Lectrice)

Tragédie nationale :
Naufrage d’un boutre
A 300 mètres du Port international de Djibouti géré par Dubaï.

La République de Djibouti est endeuillée en ce jeudi, 6 avril 06.

Ce jeudi 6 avril 2006 en fin de journée, un « boutre » (navire traditionnel), avec à son bord plus de 400 personnes, a dramatiquement chaviré à quelques dizaines de mètres du Port.

Ce boutre, conçu pour transporter au maximum 150 personnes, a chaviré subitement.

Ce navire transportant des pèlerins se rendant, pour un rassemblement religieux annuel, a fait naufrage alors qu’il appareillait en direction de la ville de Tadjourah située à 40 km au Nord de la capitale.

Bilan officiel et provisoire : au moins une centaine de morts, autant de blessés et plus de deux cents disparus,

Les premiers secours ont été portés par les Forces Françaises.

Le Chef de l’Etat, premier responsable non seulement de la négligence lors de l’embarcation d’un très grand nombre de passagers, mais aussi de l’inefficacité des secours Djiboutiens, est apparu dans le petit écran sans faire de déclaration, il n’a pas eu la moindre compassion en décrétant un deuil national suite à cette tragédie, pourtant il en décrète souvent lorsqu’il s’agit d’un Chef d’Etat d’un pays amis.

A force de bouffer l’argent du pays les résultats ne peuvent être que catastrophiques.

Au stade actuel, il semblerait que le propriétaire du boutre ait été appréhendé et qu’il soit interrogé par la brigade criminelle.

Les ministres de l’Intérieur et de la Santé se sont exprimés ainsi que le responsable de la force navale.

De l’avis général, les secours ont tardé côté Djibouti, chacun se rejette la responsabilité de la défaillance.

Une chose est sûre : à travers ce naufrage dramatique d’un boutre surchargé, c’est l’Etat Djiboutien irresponsable qui a coulé.

Une citoyenne choquée.