27/05/06 (B52-A) VERITE : LE REGIME / L’ARMEE / La violence dans le Nord (Lecteur)

Le pouvoir dictatorial en place commet des crimes contre l’humanité et viole la charte
des Droits des personnes et de la Liberté.

L’homme fort du régime a décidé seul et sans aucune raison, ni clairement exprimée, ni objective, d’envoyer la Force contre les populations des secteurs éloignés des villes : là où les habitants ne sont que des paysans, des bergers,
des femmes et enfants .

La population du nord souffre énormément et depuis longtemps. Déjà appauvrie par les années de guerre, elle vit dans le dénument et subit les privations quotidiennes :

  • Pas de soins médicaux (plus de centres équipés)
  • Manque de moyens de transports
  • Manque d’infrastructures ( routes )
  • Manque d’écoles (de proximité)
  • Manque de puits et de points d’eau
  • Une aide internationale qui n’arrive jamais car les fonds sont détournés,
  • Le ravitaillement arrive sans régularité et il manque souvent

En plus ces pauvres gens ont été chassés de leurs campements, de leurs foyers, de leurs familles, privés de leurs
maigres biens (troupeaux) : il ne leur reste que leur appartenance à la tribu AFAR .

La tribu AFAR est noble ; elle est incontestablement constituée d’autochtones vértiables, de citoyens, de citadins loyaux et honnêtes. Elle constitue l’une des forces vives de la Nation et personne ne peut dire le contraire..

On se souviendra que les enfants nés durant la période de soi-diant Guerre contre le FRUD, dans les années 92 –
93, ont maintenant 14 ans. Combien portent des séquelles irréversibles ? complication enfantine,
traumatisme psychologique, problème de concentration et d’apprentissage et autres difficultés.

Tous ces troubles sont imputables à la guerre : des parents et des proches ont été éxécutés, parfois devant leurs yeux parce qu’un homme « IOG » avait décidé de faire du zèle et d’affaiblir la tribu AFAR.

Guelleh porte toutes les responsabilités cumulées en ses qualités :

  • de Chef incontesté des structures ‘de la sécurité’ du pays (en fait de polices politiques et répressives),
  • ‘de Chef du cabinet de la présidence,
  • de chef de l’information et de la propagande ,

C’est lui qui a appelé au secours les Issas d’Ethiopie pour qu’ils l’aident à défendre son régime maudit, contre la force des résistants Afar. Sa guerre non pas gagnée, mais arrêtée avec l’interposition des Forces françaises, il a chassé les pauvres Issa en leur donnant en récompense la carte d’Identité Djiboutienne.

L’histoire est écrite, mais les enfants de 14ans dont leurs parents ont été tués à cause de cet
homme. Ensuite il est devenu le chef de l’Etat par des procédés frauduleux, et c’est grave.

Le pouvoir n’a pas le sens du dialogue, de l’entente, du respect des familles, des personnes âgées, des faibles : la machine aime écrase, détruire, anéantir tous ceux qui
disent la vérité et qui ne font pas partie du clan dominateur.

L’armée gouvernementale conduit des opérations de grande envergures contre la
population du nord du pays, qui est vit déjà en dessous du seuil de précarité. Elle subit le blocus total et les
libertés ont été retirés aux citoyens.

Pour l’armée, le moment idéal est arrivé, pour s’enrichir facilement. Nombre d’
officiers « dit-supérieurs » et subalternes sont devenus riches dans les années 1992 – 1994.

  • Ils ont construit des villas, des immeubles d’habitation et de bureau.
  • Ils ont acheté des commerces, des centres de production de marbre / de briques, des hôtels,
  • Ils ont acheté ou réquisitionné des terres de culture,

Les responsables sont de vieux goumiers, des ex-FLCS ou des ex-officiers somaliens (qui avaient été formés en URSS ?) et enfin des caporaux-chef et des ex-sergents qui nettoyaient les canons de l’armée Française à DOUDA à l’époque de la colonisation. Bref, voici le CV peu reluisant, des Chefs de l’Armée nationale et des Conseillers de la République.

Ces officiers du régime n’ont aucune connaissance des lois applicables en cas de guerre, ni du protocole
additionnel des droits sur le terrain, et ils ne respectent aucun organisme international habilité (exemple le CICR).

Aucune légalité dans ces opérations : c’est une action murement concertée par Guelleh et son équipe pour détruire les populations du nord.

Toutes les Djiboutiennes et tous les Djiboutiens disent haut et fort : « NON
à la guerre, Stop à la violence, aux brutalités, aux arrestations illégales des civils sans défense.
Pourquoi ne pas organiser des grandes manifestations pacifiques à Djibouti-Ville pour démontrer au régime
assoiffé de violence et d’enrichissement sans caus, que le peuple dans son intégralité rejette la violence et exige l’arrêt immédiat des hostilités et des provocations.

Attention à la propagande d’IOG ! Il aime que les Ministres aillent danser sur les lieux où la population a péri, et après il fait diffuser le spectable à la télévision pour humilier ceux qu’il vient de détruire.

Danser devant les morts, c’est grave, tel qu’il l’a fait faire (Moumin – Gabayo) lors de l’appel général à l’époque. Les citoyens ont perdu leur naïveté et ne sont plus crédules face à la communication dirgée et organisée par le régime.

Tous les officiers qui participent activement et qui appliquent les ordres illégaux du
régime dictatorial en commettant des délits et des crimes : violences, viols, vols,
tortures, détentions et séquestrations, humiliations, ou qui tuent des civils devront être jugés pour leurs actes par le Tribunal Pénal International et leurs noms serons fichés dans la banque de données des criminels dans le monde.

*Celui qui tue est puni par Dieu et aussi par l’homme ; il n’échappera jamais à la justice*

G.O.A ,
Nord América