03/06/06 (B353-A) Communiqué du GED pour dénoncer la nouvelle chasse aux sorcières, instituée par Guelleh et qui s’abat sur ses propres journalistes … pourtant grands défenseurs du régime, mais plus assez à son goût. Le régime se radicalise totalement … avant la chute (?)

COMMUNIQUE DU GED
pour dénoncer
l’arrestation arbitraire de plusieurs journalistes djiboutiens


Le Président du GED, au nom de tous les membres du Gouvernement en exil de Djibouti …. et en son nom personnel, condamne solennellement l’interpellation illégale de Mme Kaltoum ALI, présentatrice du Journal en langue Somalie de la télévision de Djibouti.

Cette journaliste, pourtant connue pour de nombreuses prises de position, favorable au dictateur et à son régime, a été arrêté le 30 mai 2006, par des officiers de la police judiciaire.

Que lui reproche-t-on ?

D’avoir fait son métier et d’avoir fait un reportage objectif sur la situation en Somalie ?


Son cas n’est pas isolé puisque deux autres journalistes ont été exclus de leur fonction. 

Au totla ce sont trois journalistes qui sont victimes du régime répressif, liberticide, autoritaire et anti-démocratique auot-proclamé à Djibouti. 

Le gouvernement en place aprés avoir, étouffé la liberté d’expression, violé les Droits de l’Homme, instauré un blocus dans le nord, terrorisé des populations sans défense, emprisonné et torturé des civils sans défense, s’attaque maintenant à ceux qui l’ont soutenu.

Ce fait montre l’état de décrépitude de l’Etatet du Gouvernement, qui, aux abois, ne sait plus comment dirigé la situation.


 


                               LE GED EXIGE :

 

–  la libération immédiate de Mme Kaltoum Ali,

 

–  la Réintégration des trois journalistes dans leur fonction,

 

– l’arrêt des harcèlements, de la torture morale et des menaces contre tous les journalistes

 

 au nom de la Nation Djiboutienne

au nom de l’ opposition politique

pour le Gouvernement en Exil

le Président Mahamoud Idriss Ahmed