04/06/06 (B353-A) Radio-trottoir : toujours à la recherche de subventions internationales pour financer son propre train de vie et pour acheter autour de lui, consciences et faux-dévouements conjoncturels mais toujours intéressés, Guelleh tente l’impossible, mais il risque de se brûler les doigts et à force d’avoir deux chaises pour s’asseoir, il pourrait tomber entre les deux … (Lectrice)

_____________________________ Note de l’ARDHD

Guelleh, est-il, comme l’écrit cette lectrice privée de RFI, un faux-francophile convaincu mais abandonné ou un faux-arabophile non-convaincu mais incompris ?

Personne n’a la réponse, même plus lui, probablement.

Bref on s’y perd. On sent bien que Guelleh est confronté (de sa faute et de celle de son épouse, la « si-délicate » et « si-charmante Paulette ») à une situation de plus en plus impossible à controller.

Par exemple, cette année, l’anniversaire du 27 juin ne devrait même plus être marqué par une fausse espérance de façade, comme ce fut le cas dans les années précédentes, avec les grands rassemblements de citoyens « contraints » dans le stade Gouled. C’est fini, tout cela !

Le régime est maintenant aux abois, dans une phase critique :

– manque cruel d’argent. Guelleh pourra-t-il continuer à mener grand train de vie dans l’avenir et surtout pourra-t-il continuer à acheter des consciences et des soutiens de façade, s’il n’a plus le secours de l’aide internationale. Il est contraint d’inventer toutes les ruses pour essayer de faire financer son régime en déclin avancé. Tout est bon : mensonge (fausse grippe aviaire, ….), chantage (antenne de RFI), séduction (Pétrodollar, Dubaï, hommes d’affaires somaliens, …)

la pression populaire qui s’accentue avec la montée de la grogne, conséquence inévitable de l’appauvrissement, de la famine. L’électricité, en dépit des annonces fracassantes concernant la restructuration de la centrale de Boulaos et plusieurs financements internationaux, continue à manquer cruellement : les coupures se succèdent et se multiplient,

– l’agitation dans le Nord. Sa dernière action militaire d’éclat a réveillé la résistance et le front dans le nord. C’est probablement ce qu’il était venu y chercher, pour obtenir une aide internationale, pour justifier une augmentation des impôts et pour faire oublier ses erreurs irréparables, tant sur le plan national que local,

Bref, tout va mal pour lui et des menaces lourdes pèsent sur sa tête.

L’affaire Borrel et d’autres affaires pénales. On sait par des indiscrétions que les Juges français suivent l’affaire Borrel avec constance et efficacité et qu’il y a eu des auditions la semaine dernière, de grande importance, dit-on… Des plaintes pénales se préparent contre plusieurs dignitaires du régime, dont l’Ambassadeur de Bruxelles, qui serait immédiatement concerné …

– De vieilles affaires de trafisc prohibés. On parle aussi d’un possible « réveil » des affaires de trafic d’armes vers la Somalie, de trafic et de transformation de drogues au Port, de transfert de matières dangereuses (nucléaires ?) qui auraient transitées via Djibouti.

La situation se tend sur tous les fronts …

Alors que fait Guelleh ? N’importe quoi ! A-t-il perdu les pédales ?

Ce n’est pas impossible.
Tous les observateurs se posent la question, en constatant les derniers développements :


Roger Picon
  • Il arrête des syndicalistes qu’il poursuit abusivement devant une justice à ses ordres.
  • Il expulse des diplomates et des représentants de Grandes organisations mondiales (FIDH, BIT, etc..).
  • Il lance une offensive guerrière contre des populations appauvries et sans défense,
  • Il prend en otage des femmes, des enfants et des vieillards, qu’il incarcère à Nagade ou à Gabode, pour tenter de museler les fronts de la résistance,
  • Il fait arrêter ses propres journalistes, dont une femme. Il prive d’antenne les autres,
  • Il ment sur un faux cas de grippe aviaire et il se fait prendre la main dans le sac ….

Mais attention, il va devenir extrêmement méchant et donc dangereux. Contesté de toutes parts, il est capable de tout et surtout du pire. On pourrait même craindre une sorte de politique de la terre brûlée, qui précéderait sa fuite à l’étranger ….

___________________________________ Radio-Trottoir en direct

Guelleh, le francophone abandonné ?

Après son échec sur le front de la grippe aviaire et ses promesses de financement international, Guelleh s’est tourné vers l’Organisation
Internationale de la Francophonie (OIF), dont il a invité le Secrétaire
Général à Djibouti.

Arrivé sur place vendredi 2 juin 2006 dans la soirée, M. Abdou Diouf ancien
président du Sénégal et actuel patron de l’OIF a été reçu en grande pompe.

Mais au cours d’une réunion de travail tenue samedi matin dans les locaux du Ministère des Affaires étrangères, le régime Djiboutien n’a pas caché sa
déception à l’égard de l’OIF coupable d’avoir oublié le « petit ilôt » francophone de la Corne de l’Afrique.

D’emblée, le ministre des Affaires présidentielles M. Osman Moussa (argentier personnel de Guelleh) s’est plaint presque en larmes de la non-assistance (financière) de l’OIF à la République de Djibouti. « Et ce depuis vingt neuf ans » a-t-il précisé !!!!!

Répondant avec tact et mesure à ces lamentations Djiboutiennes, le Secrétaire Général de l’OIF a tout d’abord rendu hommage à l’action politique de Guelleh : que ce soit dans le cadre de la construction nationale, la bonne gouvernance, ou sur le plan des Droits de l’Homme…

Ainsi, a-t-il opportunément félicité Djibouti pour son élection au Conseil des Drotis de l’Homme de l’ONU.

Rappellant toutefois, que l’OIF dispose de peu de moyens financiers ; cependant, son Organisation serait diposée à financer d’éventuels projets (sérieux) présentés par le gouvernement Djiboutien.

Ce dont le régime de Guelleh est incapable, car à la recherche d’argent frais pour alimenter ses comptes en banque privés.

Ayant plus d’un tour dans son sac, Guelleh s’est permis le même jour de
recevoir un magnat Saoudien de la finance.

Histoire de montrer au peuple Djiboutien qu’il gardait deux fers au feu.

En clair cela signifie que si l’OIF ne paie pas, les frères arabes sont disposés à déverser des pétrodollars chez nous. Au fait, Guelleh est-il francophile ou arabophile ?

Quoi qu’il en soit, il reste un problème de taille : le chamelier d’Haramous est surtout connu dans le monde francophone pour avoir coupé depuis plus de dix-huit mois l’antenne FM de RFI et expulsé les techniciens de la « radio mondiale » autrefois présents à Djibouti.

A présent, il chercherait à monnayer auprès de l’OIF la reprise des programmes FM de RFI contre une confortable enveloppe financière.

L’avenir nous dira si la Teranga (hospitalité au Sénégal) Djiboutienne, sera payante ou non.

Une auditrice de RFI
privée de sa Radio préférée.