10/06/06 (B354_A) VERITE 3 – La force aveugle contre les paysans du nord.

Le régime dictatorial d’IOG dépasse les limites fixées par le Droit international concernant la liberté des personnes et la vie des citoyens.

Le régime se bouche les oreilles et ferme les yeux pour foncer tout droit vers un gouffre sans issues. Donnant l’impression d’avoir perdu en même temps toute capacité de raisonnement et un minimum de sens de l’initiative pour dénouer la crise dont il porte la responsabilité totale, il jette ses forces militaires et policières à l’assaut de populations sans défense.

Alors qu’il aurait pu étudier la situation, écouter les avis et lancer le dialogue, il détruit sans aucun motif, des nobles gens sans ressources.

Personne n’a été épargné : c’est la force aveugle qui s’est déployée massivement contre des familles rongées par l’injustice, I’illégalité et l’appauvrissement inexorable.

La situation est difficilement supportable, même pour les observateurs : IOG et ses
militaires ont commis des actes inhumains envers la population. Sur le terrain, dans le vent et la chaleur, des pauvres gens sans défense ont été terrorisés, pillés, humiliés, violentés, forcés, déplacés vers des lieux inconnus et internés par des forces militaires sans pitié, commandées par des officiers supérieurs aux comportements malsains.

Ces officiers, responsables de leurs unités sont mal formés ; ils ne savent pas conduire des troupes dans l’ordre et le respect. Ce sont des brutes qui n’ont aucune connaissance du Droit des citoyens, des conventions internationales et des limites à ne pas franchir.

Lors des opérations, des éléments se dispersent et ils commettent des actes isolés de vandalisme et de barbarie pour satisfaire une soif incontrôlée de haine et de férocité : pas vu, pas pris.

Combien de témoins évoquent la vie tumultueuse ou même débauchée de certains officiers de l’Armée ! L’irresponsabilité est le maître mot ! Nous sommes les plus forts donc nous pouvons tout nous permettre !

On imagine l’ampleur des dégâts que des troupes commandées par de tels officiers peut faire sur le terrain !

Le grand Chef des Armées, IOG, I’homme né dans le mal, ne sait qu’une chose : employer la force ! Que ce soit pour résoudre un litige mineur, pour soigner une plaie avant qu’elle ne s’infecte ou faire taire les critiques. Il ne connaît que cela !

C’est la raison pour laquelle il a recruté et sélectionné des officiers faibles, instables et sans honneur. Moyennant des promesses de promotion au sein des Forces armées du pays, il les contraint à une obéissance servile et aveugle. Il ferme les yeux sur la corruption et leurs frasques de tous ordres (viols, vandalisme, …). En échange il exige une obéissance et des actes !

Lors des opérations de ratissages, d’encerclements, de fouilles, de chasses à l’homme (ou à la femme ou aux enfants), d’arrestations, les gens sont conduits vers des camps construits à la hâte par les hommes du Génie.

C’est là que les pauvres paysans sont détenus et torturés. Toute une équipe de la Brigade de recherche de la Gendarmerie, dont certains ont exercé des taches à la sinistre Villa Christophe ou à Ambouli, procède à des interrogatoires musclés et utilisent des traitements inhumains et dégradants.

Les pauvres paysans sans défense n’ont pas compris la foudre qui leur est tombé sur la tête, ni la folie meurtrière de ces sauvages qui ont incendiés leurs maigres troupeaux, leurs habitations rustiques et qui ont empoisonné les puits.

Jusqu’à ce jour, la liberté des habitants est suspendue. La vie s’est pratiquement arrêtée dans le nord : il y a toujours la violence, le blocus total de tout le secteur ; les détenus ne reçoivent ni soin ni une nourriture suffisante. Les geôliers tortionnaires mandatés par Guelleh les traite plus mal que des bêtes.

C’est l’incompréhension pour les détenus et pour les familles. L’été va être épouvantable dans ces conditions.

Les Afars sont-ils devenus des cobayes, condamnés à tester les nouvelles armes de guerre, que Guelleh expédiera ensuite en Somalie ?

On sait qu’IOG a ordonné de tester contre la population du nord les nouvelles armes et les produits dangereux qu’il vient de se faire livrer. En particulier des chars équipés de munitions spéciales, achetés « au marché noir » dans les pays qui ne respectent pas les lois internationales.

Après l’essai dans le nord, on sait que ces armes seront acheminées ensuite vers la Somalie pour alimenter, en dépit de l’embargo, les combattants de cette guerre civile. C’est la population de Mogadiscio qui va subir ces assauts, à cause des agissements illégaux et maffieux du chamelier et de son équipe de barbouzes.

Demandons au monde entier et aux organisations qui œuvrent pour instaurer une paix durable, de se pencher sur le cas de Guelleh, de dénoncer la violence et le blocus du nord et d’évaluer tous les actes commis par IOG, le natif de I’oued, envers ces populations affaiblies et abandonnées de tout secours international, en proie à la famine et à la misère.

Des mesures urgentes s’imposent pour les femmes et surtout pour les enfants qui ont été violentés, traumatisés. Prise en charge médicale et psychologique, aides pour la réinstallation et la reconstruction des habitations.

Mais avant tout, il faut exiger la libération inconditionnelle de tous les détenus arrêtés dans le nord du pays.

L’homme qui s’écarte du droit chemin en faisant du mal à son prochain et qui prend plaisir aux malheurs des autres est déjà au bout de sa route.

C’est fini pour lui. Guelleh n’a plus aucun avenir, car même si le peuple a fait preuve d’une infinie patience pour le supporter, il n’est pas prêt à en accepter davantage et il pourrait bien déclencher la fin du régime.

SEUL DIEU EST GRAND ET PUISSANT.

G.O.A.
Amérique du nord