22/06/06 (B355_B) Guelleh continue-t-il à vendre (en toute opacité) de nouvelles ressources naturelles du pays à une société sud-africaine, dont il pourrait détenir directement ou indirectement des participations. Officiellement l’Etat djiboutien devrait avoir 20 %, mais curieusement (?) La Nation oublie de préciser si ce sont 20 % des charges ou 20 % des recettes ….

____________________________________ Note de l’ARDHD

Guelleh et comparses ont l’habitude de brader les ressources du pays à des sociétés étrangères : Dubaï a été longtemps favorisée (Port, Aéroport, encaissement des taxes d’importation), maintenant l’Afrique du Sud semble avoir le vent en poupe : le train avec Comazar, puis maintenant les ressources du sous-sol avec Green River Ressources.

Les questions qui se posent sont :

  • 20 % pour l’état djiboutien, est-ce une participation minimum ou une participation normale dans ce genre de Joint venture ?
  • Comment seront fait les comptes ? On peut supposer (compte-tenu des habitudes de Guelleh) que le système soit organisé de telle façon que la Joint Venture ne réalisera jamais aucun bénéfice et même pire accumulera les pertes, dont le remboursement sera alors mis à la charge (comme d’habitude ?) des Djiboutiennes et des Djiboutiens.
  • Qui détient les 80 % et quelles sont les obligations des associés en matière d’investissement et leurs revenus sur les profits. Personne ne nous empêchera de penser que si Guelleh reçoit les cadres de Green Rivers Ressources avec un fort déploiement médiatique, c’est parce qu’il a des intérêts personnels à niveau élevé, soit dans le montage du contrat, soit directement dans l’entreprise. On sait que Guelleh possède des participations dans plusieurs entreprises sud-africaines : celle-ci en fait-elle partie ?

Et quand il y a de l’or, Guelleh et Paulette ne se sentent plus !


Roger Picon
Abus de bien social, délit d’initié, prise d’intérêt abusif, conflit d’intérêt : le cirque continue à Djibouti !

___________________________________________ Extrait La Nation

Prospection aurifère à Gagadeh et Garabaïs

Le Président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh a reçu jeudi dernier une délégation d’une société sud africaine qui effectuera des prospections minières dans le sud du pays à Gagadeh et Garabaïs notamment.

Introduit par M.Abdi Farah Chideh, consultant national et coordinateur des projets énergétiques et miniers, les discussions entre le chef de l’Etat et les responsables de la Société “Green River Ressources” se sont déroulés en présence notamment du ministre des Affaires Présidentielles M. Osman Moussa Idriss.

Le Directeur technique de la “Green River Ressources”, M.Murray S. avec qui nous nous sommes entretenus, nous a révélé que les prospections engagées depuis deux ans ont été fructueuses et nous progressons.

Pour lui, l’entreprise sud africaine a décidé d’investir dans ce projet et continue toujours d’explorer dans l’espoir de trouver des filons aurifères économiquement rentables. Il a par ailleurs souligné que les indications géologiques ont toutes été positives.

Pour ce qui est du temps que ça prendra, le responsable a expliqué qu’il était difficile de dresser des estimations.

" La canicule estivale nous a empêché de commencer les travaux de prospections et c’est pour cela que nous avons décidé de reprendre les travaux en septembre à Gagadeh notamment " a indiqué M.Murray S. M. Abdi Farah Chideh, le consultant national et coordinateur des projets énergétiques et miniers avec qui nous nous sommes également entretenus a pour sa part dit que les indices géologiques étaient très encourageants. Le responsable djiboutien a expliqué que la société sud africaine est venue avec d’autres investisseurs pour finaliser les explorations. "

A ce titre, nous avons décidé de créer une société de ‘joint venture’ dont le gouvernement djiboutien sera partenaire avec une part de 20% " a déclaré le coordinateur du projet. Abdi Farah Chideh a également affirmé que les investisseurs étrangers ont programmé d’investir jusqu’à 4 millions de dollars américains pour finaliser au moins les études d’exploration.