30/06/06 (B356_B) Ça chauffe au Palais ! Le contre-feu « ridicule » de Djama grandes oreilles ne fait que montrer l’embarras extrême du pouvoir, face aux dernières révélations dans l’affaire Borrel.

___________________________________ Note de l’ARDHD
Face aux derniers développements de l’affaire Borrel et à l’annonce de la découverte de trois ADN différents sur le short du Juge assassiné, la seule attitude intelligente aurait été de se taire, de réfléchir et de laisser passer l’orage. Ce genre d’actualité ne dure pas en France. Une affaire chasse l’autre. On en aurait parlé pendant quelques jours et les français auraient oublié aussi vite.


Roger Picon
En s’exprimant aussi rapidement et en dénonçant simplement les « soi-disant » analyses, auxquels il est vraisemblable qu’il ne connaît pas grand chose, Djama grandes oreilles a certainement commis l’une de ses plus grandes erreurs, après les tentatives de subornation de témoin.

Son message qui se voudrait arrogant a un impact fort : il montre aux lecteurs, qu’il n’a aucun argument sérieux à proposer et qu’il est bien embarrassé, ne sachant comme défendre son protecteur.

Il l’a certainement fait par devoir et sur ordre. Mais c’était la pire des solutions. Avec Guelleh, personne n’est jamais déçu : quand il y a une co….rie à faire, on peut lui faire totalement confiance ! Mais c’est certainement le seul cas !

Qu’en pense S.E. Monsieur Angelier, le « décoreur » empressé des plus hautes autorités djiboutiennes ? On ne l’a pas encore entendu … Va-t-il monter au créneau pour protéger Guelleh ? Ou va-t-il enfin soutenir la Justice de son pays ? Nous craignons que ce ne soit ni l’un ni l’autre, mais qu’il choisisse de se « terrer » dans un silence coupable … de ne rien faire …. !

________________________________________________ Extrait de l’ADI

« Cette prétendue découverte d’empreintes génétiques inconnues sur le short du juge Bernard Borrel est un non-événement » déclare le Procureur Général de la République de Djibouti, M.Djama Souleiman

DJIBOUTI (ADI) – 29 Juin 2006- Estimant que la « prétendue » découverte d’empreintes génétiques inconnues sur le short du magistrat français retrouvé mort en 1995 à Djibouti constituerait un « non-événement », le procureur général de Djibouti, M.Djama Souleiman, a déclaré que cela ne changera en rien la position de Djibouti, selon laquelle le juge Borrel « s’est donné la mort. »

Convaincu que cette  » soit disant  » découverte d’empreintes génétiques n’est qu’ « une expertise de plus », pour le patron du parquet général de Djibouti  » il n’est plus question que la République de Djibouti accueille une commission rogatoire de la justice franç se.  »

Une décision qui, selon lui, s’expliquerait du fait que  » la coopération judiciaire entre Djibouti et la France n’a plus lieu d’être depuis le refus de la justice française de transmettre aux autorités djiboutiennes certaines pièces liées à cette affaire. »

M.Djama Souleiman a tenu de rappeler, par ailleurs, que  » le corps du juge français à moitié carbonisé a été découvert par des éléments de l’armée française qui, a-t-il ajouté, l’ont évacué au centre hospitalier Bouffard où il a subi un examen médico-légal effectué par des médecins français. »

Insistant que  » la dépouille du magistrat français n’a aucunement été confiée aux autorités judiciaires djiboutiennes », le procureur général de Djibouti a conclu que  » cette prétendue découverte d’empreintes génétiques n’implique ni de loin ni de près la République de Djibouti ».