14/07/06 (B358-B) Les turpitudes du Pince des Noisettes, SE Moussa Chehem. En fait c’est une véritable partie de billards à plusieurs bandes qui s’est jouée dans l’Ambassade de Bruxelles. Il y avait plusieurs enjeux …

Nous avons reçu des précisions sur le contenu de la conversation entre Khalid Al Moutaani et le Prince des noisettes.

Le Prince aurait dit à Khalid. « Mon mandat se termine et Guelle va bientôt me faire remplacer au poste d’Ambassadeur. Je serais contraint de retourner à Djibouti, ce que je voudrais retarder le plus longtemps possible, car ici à Bruxelles, je mène une belle vie …

Si tu m’aides, comme je vais te l’indiquer, je conserverai mon poste encore un certain temps et pour toi, Guelleh a prévu de te faire remettre la somme de DEUX CENT CINQUANTE MILLE EUROS en liquide (250.000 €). »

Khalid aurait demandé : « Mais que dois-je faire ? »

Le Prince : « Peu de choses en fait. Tu viens à Djibouti où nous organiserons une conférence de presse avec tous les journalistes de La Nation et tu devras simplement dire que tu connais bien Alhoumekani et Iftin. Tu diras que le premier est un tortionnaire qui a torturé des concitoyens djiboutiens et que le deuxième est un escroc qui a détourné des sommes colossales. C’est tout, rien de plus : tu reçois 250.000 € cash et moi je garde mon poste ».

_____________________________________ Note de l’ARDHD

Ce sont ces informations qui auraient été transmises par le Conseil des plaignants, à la Juge Clément à l’appui de la nouvelle plainte pour tentative de subornation de témoin. Lequel Conseil a aussi demandé à ce que soit organisée une confrontation entre Kahlid Al Moutaani et Moussa Chehem.

Un beau spectacle en perspective, qu’il ne faudra pas manquer. Encore que, fidèle aux traditions des proches du Clan Guelleh, Moussa Chehem, toujours courageux, lorsqu’il s’agit de frapper les plus faibles (cf son chauffeur), devrait s’esquiver rapidement pour éviter cette confrontation qui sera dramatique pour lui …. et qui pourrait lui valoir une mise en examen.

En tout cas, cela montre à l’évidence, combien l’affaire Borrel empoisonne la vie de Guelleh. Car 250.000 €, ce n’est pas rien, surtout lorsque l’on connaît le niveau moyen de survie des Djiboutiennes et des Djiboutiens!

Alors que Guelleh cesse enfin de nous dire directement ou indirectement par la voix discréditée de Djama, le procureur abusif, qu’il n’a rien à voir avec l’affaire. Il prouve le contraire chaque jour ! CQFD