01/08/06 (B361) LDDH : communiqué commun de la FIDH et de la LDH, cocnernant les crimes de Guerre qui sont commis au Liban actuellement.

______________________ Note de l’ARDHD

Notre Association n’a pas pour vocation de traiter tous les problèmes qui se posent dans le monde et elle n’en aurait pas les moyens. C’est la raison pour laquelle, elle se limite en particulier à la Corne de l’Afrique et plus spécifiquement à Djibouti et à ses voisins immédiats et qu’elle ne communique que très rarement sur les autres pays.

Bien sur, tous les membres de l’équipe sont horrifiés face aux atrocités qui sont commises dans d’autres parties du monde et nous publions bien volontiers ce communiqué commun FIDH / LDH relayé par la LDDH, que nous soutenons intégralement.

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Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION
DU 1ER AOÛT 2006

SUR LE COMMUNIQUE
DE LA LDH ET LA FIDH

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) constate avec regret le
silence complice de l’ONU soumis au veto provocateur de certaines grandes
puissances.

La création d’un Tribunal sur les crimes de guerre de l’Etat d’Israël
devrait épargner d’autres procès dignes de « Nuremberg ».

Les populations libanaises et palestiennes souffrent et subissent les mêmes
calvaires que dans celui d’un « four crématoire de bombes ».

M. NOEL ABDI Jean-Paul

____________________ COMMUNIQUE DE LA LDH ET LA FIDH

Liban

SANCTIONNER EN FRANCE LES CRIMES DE GUERRE

La poursuite de la guerre au Liban, la situation toujours plus dramatique
que connaît la bande de Gaza et l’inertie d »une communauté internationale
dont le cynisme atteint des sommets ont déjà produit des effets dévastateurs

Ils ne font que s’amplifier quotidiennement, au fur et à mesure des
destructions et des pertes en vie humaine. La haine et le rejet de l’Autre
s’ancrent au cour des peuples, hypothéquant encore un peu plus les espoirs
de paix mais ouvrant la voie, aussi, aux pires dérèglements. Déjà, on voit
fleurir les remugles les plus odieux, appelant au meurtre, et se renvoyant,
en miroir, la volonté de détruire. C’est en fait, le monde entier qui est
pris en otage par un processus qui n’a rien de fatal.

Il n’est plus temps de commenter à l’infini les enchaînements qui ont
conduit à une telle situation. Le gouvernement israélien peut certes faire
valoir que trois de ses soldats ont été enlevés et que sa population civile
subit, au nord et au sud de son territoire, des attaques indiscriminées.
Autant le dire nettement, ces agressions contre des villes israéliennes
relèvent du crime de guerre avéré.

Nous n’ignorons pas, non plus, le jeu détestable de la Syrie et de l’Iran,
pays tous deux sous le joug de régimes insupportables pour leurs peuples
avant même que d’en condamner les nuisances pour les autres.

Aujourd’hui, au Liban et à Gaza, l’action du gouvernement israélien le
conduit à s’en prendre de manière indiscriminée aux populations civiles.

Rien ne peut justifier la destruction d’usines électriques, de productions
alimentaires, d’industries, des routes, des ponts, des ports, etc. Rien ne
peut justifier les pertes infligées aux populations civiles qui ne sont plus
des effets collatéraux d’actions de guerre mais traduisent une volonté
délibérée de punir collectivement une population, y compris par le meurtre.

Ce sont là des crimes de guerre d’une exceptionnelle gravitée, sciemment
organisés par un gouvernement démocratique.

En refusant la mise en ouvre immédiate d’un cessez-le-feu, pourtant
impératif, la communauté internationale méprise le droit à la vie de
centaines de milliers de personnes.

Cette attitude ne doit pas empêcher que les victimes de ces agissements
soient entendues et que les auteurs de tous les crimes de guerre soient
sanctionnés.C’est un des moyens par lesquels, nous pouvons faire prévaloir
le droit sur la force et conjurer peut-être d’autres violences aveugles.

C’est pourquoi, la LDH et la FIDH apporteront, notamment aux ressortissants
franco-libanais, l’assistance nécessaire pour faire valoir leurs droits en
France contre les responsables des dommages qu’ils ont pu subir.

Contacts :

Michel Tubiana : 06 82 57 36 13

Patrick Baudouin : 06 07 62 10 78