13/08/06 (B362) Analyse de la politique régionale et des positions de Guelleh. (Transmis par un lecteur)

La République de Djibouti, après avoir acquis son indépendance en 1977, s’est engagée, comme les autres états souverrains du monde, à adhèrer aux idées contenus dans les grandes conventions internationales ainsi qu’ au respect des accords bilatéraux et multilatéraux qu’elle passait avec certains de ces états. Ayant, donc, été consideré, à partir de là, comme un état souverrrain, membre à plein titre de l’Onu, L’Oua, l’Igaad et de nombreux autres grandes organisations internationales, il était et est de son devoir de veiller, en premier lieu, au respect et à la sauvegarde de la souverrainté des autres états et notament à celles des pays limitrophes avec qui elle partage non seulement des frontières communes, mais aussi avec qui elle devrait entretenir des rapports de bon voisinage emprunts d’un climat de paix et de confiance.

Or, malheuresement, une observation sommaire de la réalité de la diplomatie Djiboutienne actuelle, fait immédiatement ressortir l’hypocrisie, la duplicité et l’interventionnisme mercantile qui caractérise la conception des relations inter-états du régime qui dirige ce pays.

En effet, ce régime dirigé en maître obsolu par I.O.G., ne retient des conventions et des, accords internationaux déjà signés et ratifiés au nom de la nation Djiboutiennes que les points de droit qui l’arrangent et qui coincident avec ses intérêts personnels. Celà revient à dire, qu’il ne retient que ce qui qui contribue à l’aider à continuer à appliquer sa conception tyranique de la gouvernance d’un pays et d’un peuple. C’est à dire tout ce qui va favoriser l’enrichissement de ses dirigeants ainsi que, ce qui va participer à sa volonté mégalomane qui fait suite à son désir de vouloir jouer coûte que coûte un rôle de premier plan dans la région.

Cette façon d’être de la diplomatie du Gouvernement Djiboutien que beaucoup d’observateurs internationaux ont déjà constaté est plus qu’ aggravée par l’ambition démesurée de cet individu dont les décisions et les actions sur ce plan, débouchent immanquablement sur un interventionisme illégal, direct ou indirect, dans les affaires intérieurs des pays de la région. L’attitude néfaste de cet homme, qui utilise les moyens et les prérogatifs d’un état, ainsi que les croyances populaires, culturelles et religieuses des différentes communautés de la région pour promouvoir sa conception illogique et irraisonable de la réalite régionale, participe non seulement à entretenir l’état chaotique dans laquelle se retrouve notre sous-région mais aussi crée et suscitte des antagonismes entre les différentes communautés d’un même pays ou bien participe à dresser une population contre ses dirigeants démocratiquement élus.
Génèralement, pour lui ce dernier cas s’applique lorsque les dirigeants de ces pays ne répondent pas à ses attentes et refusent, par leurs engagements ou par leurs décisions, de se laisser manipuler pour partager sa conception et ses orientations de la politique régionale. Cette manière d’être de la politique de ce personnage sortant clairement du cadre normal des relations inter-états, il nous semble important de comprendre, avant tout autre analyse, les raisons qui motivent de telles prises de position qui hypothèquent l’équilibre régionale.

Aprés examen et tout en restant sur un plan global, il semble opportun et adéquat de retenir que, ce comportement qualifiable de nuisible et de dangereux pour l’ensemble de la Corne de l’Afrique et plus particulièrement pour Djibouti, doit avoir une double motivation de la part de son instigateur. Ces deux motivations peuvent se formuler comme suit:

1) La certitude et la volonté du dirigeant Djiboutien d’être ou de faire tout pour devenir l’unique et incontournable Autorité Somali, habilitée à s’exprimer et à rêgler les problèmes actuelles de cette communauté. L’appartenance à cette derniére et la haute idée qu’il a de lui-même le poussent à se considérer comme le seul interlocuteur valable pour traiter à sa façon les espoirs et les difficultés que rencontrent cette communauté qui, comme tout le monde sait, est disseminée dans quatre (4) pays de la sous région.

Donc, pour concilier cet éparpillement sur plusieurs pays et sa volonté d’être le fédérateur des volontés de l’ensemble des Somalis, I.O.G. doit non seulement passer outre la réalité des frontières étatiques existantes, mais aussi faire tout pour rallier à ses vues, à sa conception les différents dirigeants et hommes forts Somalis déjà sur le terrain et en cas d’impossibilité faire en sorte de les mettre hors circuit ou les liquider pur et simplement.

Cette manière d’être peut se constater dans sa gestion de la crise de l’ex-République Somalienne. En effet, depuis le début de la crise de ce pays, il fait preuve d’un désir, d’une intention plus que pathologique de vouloir, coùte que coùte, écarter des hommes, importants au règlement de cette crise comme Mr. Houssein Aidid, Général Morgan et Mr. le Président Abdillahi Youssouf qu’il a qualifié des seigneurs et de criminels de guerre.

 

 

Ceci étant, sur ce point il est une question que nos lecteurs gagneraient à se poser et qui pourrait, là aussi, se formuler comme suit:

Pourquoi I.O.G. voudrait être le fédérateur des volontés de l’ensemble des Somalis quelque soit leur pays ?… et surtout pour faire fâce à quelle menace?… Quel avantage y gagne t.il?…

En ce qui concerne la présente analyse, il ne fait aucun doute que toutes les manoeuvres de cet homme sur cet aspect des choses, ne visent que l’Ethiopie et ses interêts régionaux.

Sinon comment expliquer qu’ I.O.G, délaissant les relations privilegiées et historiques avec ce pays, s’est attêlé à la recherche d’alliés du côtê des pays arabes et de l’islam radicale de façon générale.

2) Une volonté historique et religieuse (fausse à notre sens), qu’I.O.G. représente ou utilise et qui associe son ambition personnel sur le plan régional à une volonté expanssioniste de certains intérêts islamistes arabes. Ces derniers, suivants et appliquants à la lettre les principes philosophiques et religieux du wahabisme et des mouvements Islamistes comme le tablik et autres philosophies fondamentalistes d’Arabie-Saoudite et du Pakistan, prônant un Islam de guerre pur et dur, voient la sous-région de la Corne de l’Afrique comme une zone d’expanssion préférentielle de leur conception rétrograde et agréssive de l’islam.

En fait, une association de la sorte, lucrative et avantageuse pour les deux parties est la chose la plus logique surtout en tenant compte de l’appât et l’attrait de gain qui caractérise si profondément la personnalité du dirigeant Djiboutien. Une des conséquences de cette association est qu’on a vu se développer au fil du temps et des années à l’installation de plus en plus importante des ideés et principes d’un Islam fondamentaliste à Djibouti alors qu’auparavant ce pays était caracterisé par un Islam traditionel et tolérant. Cet état de chose ne s’est pas fait sans heurts et sans l’opposition des autorités religieuses traditionelles qui ont fait des tentatives pour contrer ces nouvelles doctrines islamiques.

Mais ce fut peine perdu, car ces nouvelles philosophies religieuses et les ulémas qui les répresentaient étaient pleinement appuyés et favorisés par I.O.G. qui bien que n’étant que Chef de cabinet à l’époque n’en répresentait pas moins le pouvoir absolu de l’état.
Et cette association est toujours d’actualité puisque elle perdure avec juste quelques adaptations pour la rendre moins évidente aux yeux de l’opinion internationale et régionale. C’est pour celà que les partisans et les propageurs de ces philosophies religieuses intégristes s’adressent maintenant au Directeur du Cabinet d’I.O.G. Mr. Ismail Tani et à quelques fois à certains de ses intimes comme Mr. Hachi Abdillahi (Hachi la grande gueule) pour la promotion et la bonne éxècution de leurs projets tant à Djibouti, en Somalie ou dans le reste de la région.

En effet cette région qui est le point de contact entre différentes religions est considerée par les fondamentalistes et autres intégristes musulmans dans leur guerre fâce aux U.S.A. notamment, comme une zone favorable pour non seulement mener à bien certaines de leurs opérations mais aussi pour effectuer les préparatifs qui s’y attachent tout en ayant sur place la logistique, la protection et la discrétion voulues d’I.O.G..

En guise de conclusion à la présente entrée en matière de ce chapître, on peut d’ores et déjà constater, que quelques soient les motivations, les intérêts et les volontés qui s’expriment à travers ces ingèrences et cette remise en question de l’équilibre régional, il est clair et établit, que non seulement la politique régional du régime Djiboutien y tient un rôle important mais aussi y participe activement selon des schémas qui n’ont vraiment rien à voir avec les principes normaux de la diplomatie inter-états.

A partir de là et afin de fournir à nos lecteurs «Amis» la possibilité de se faire une perception plus approfondie sur cette réalité régionale qui nous concerne tous de très près, nous nous proposons d’effectuer une analyse plus localisée et plus détaillée sur les communautés, les pays et organisations concernés par cette situation.

Sur l’Ethiopie

Avant son investiture à la fonction suprême, I.O.G. ayant besoin de l’appui du Gouvernenent de l’Ethiopie pour atteindre le but qu’il s’était fixé, à pendant très longtemps fait tout pour passer aux yeux de tout observateur comme Pro-Ethiopien donc favorable à la promotion des intérêts Ethiopien à Djibouti.

Depuis quelques temps, de part les décisions et les positions qu’il adopte, il apparait de plus en plus, qu’I.O.G. estime sa période "d’ Ethiophilie" comme terminée, étant entendu qu’il a réussi à acquérir le pouvoir absolu à Djibouti.
En outre, il est évident que la réorientation de sa politique étrangère vers la péninsule arabique qui lui confère la certitude de pouvoir dorénavant compter sur le soutien et la puissance financière des pays arabes, font qu’il ne considère plus l’Ethiopie comme un partenaire prioritaire pour le développement de Djibouti et surtout pour la pérenité de son pouvoir.

Ceci étant, avant ou après son investiture, l’actuel Président de Djibouti n’a jamais cessé d’interfèrer et d’intervenir dans la politique intérieure de ce pays, soit pour des raisons de sécurité, soit pour des raisons ayant trait à son ambition et au rôle régional qu’il s’était depuis longtemps convaincus de jouer un jour dans la Corne de l’Afrique. C’est ainsi que pour promouvoir et s’assurer de la bonne éxecution de ses idées et de ses plans sur la sous-région, il a adopté un certain nombre de principes et de réflexions qu’il s’efforce de suivre, comme autant de fils directeurs à sa conception de la réalité des pays de la région.

Pour le cas qui nous occupe dans ce paragraphe c’est à dire l’Ethiopie, il ne fait aucun doute qu’il est convaincus qu’il n’existe pas une Ethiopie mais plutôt des Ethiopies. Pour cet individu qui réellement se considère comme un parfait connaisseur de ce pays, l’Ethiopie actuelle étant composée de plusieurs régions et de plusieurs communautés ou peuples aux moeurs, races, cultures, réligions et intérêts différends et parfois contradictoires, il ne fait aucun doute (Pour lui) donc que dans un plus ou moins prôche avenir, on assistera à des scissions et à des partitions qui obligatoirement entraineront l’apparition de plusieurs autres états sur les ruines de ce qui fut naguère l’Ethiopie.

Il considère donc, qu’il y aura par la force des choses une redistrubition et une révision des frontières régionales de la Corne de l’Afrique telles que nous les connaissons aujourd’hui.

Il est donc important pour lui de se préparer à cet évenement, d’autant plus, selon sa conception, que cette implosion de l’Ethiopie sera certainement la résultante de nombreux troubles sociaux, religieux, raciaux ou économiques. Suscittés et mènés par des secessionistes certainement soutenus par des intérêts étrangers.

Toutefois une observations simple de sa manière d’être avec ce pays, ces derniers temps, permet à tout un chacun de se rendre compte, qu’I.O.G. fait plus que de se préparer à cet évènement. En effet, partageant cette façon de voir l’avenir de ce pays avec certains intérêts arabes voulant réellement promouvoir celà, il n’hésite pas à fournir son appui ou à s’associer directement à tout groupe, organisation ou pays qui tendraient vers cet objectif qui est la destruction de l’Ethiopie.

De plus, il est clair qu’il serait plus qu’avantageux pour lui , si l’Ethiopie avait assez de graves problèmes internes avec ses différentes communautés car celà entrainerait que le Gouvernement de ce pays se détourne du problème Somalien qu’ I.O.G. pourra alors gérer à sa guise selon ses intérêts.

Il faut savoir que sur un plan général, I.O.G. pour mener à bien sa politique interventioniste en Ethiopie, ne fait jamais rien d’apparent qui pourra par la suite lui être reproché par le Gouvernement légal de ce pays. Cependant, il ne fait aucun doute que ce dernier est avec la Somalie, les deux zones où ses activités politiques et économiques sont les plus importantes. En effet pour parvenir aux objectifs qui sont les siens, il utilise les différentes communautés Ethiopiennes en les manipulant et en soutenant financièrement et matérièllement leurs aspirations et révendications politiques ou sécessionistes, réligieuses, tribales ou raciales.

Ces dernières qui pour certaines d’entre elles prennent des formes violentes, auraient pu s’exprimer autrement et plus pacifiquement sans l’intervention pernicieuse dictée par l’ambition exacerbée de cet homme qui réellement n’a aucune considération pour ces communautés qui pour lui ne sont que des instruments pour arriver à ses fins.
En effet peut-on en toute lucidité affirmer qu’I.O.G., recherche le bonheur et le bien-être des nomades Afars et Issas, en les faisant manipuler ( frontière Djibouto-Ethiopienne) par ses agents prépositionés, pour qu’ils continuent à s’affronter ..?

Pourtant malheureusement les faits prouvent que ses hommes ont bien travaillé puisque la confrontation entre les nomades de ces deux communautés est d’actualité en Ethiopie aujourd’hui même (Gawane, Adaitou, Gadametou, Endefu).

Nous sommes convaincus qu’I.O.G. pour parvenir à une situation de la sorte, qui doit correspondre à une partie de ses plans, s’est non seulement appuyé sur leurs ativismes tribaux mais c’est aussi donné les moyens matériels en faisant intervenir son argent et ses agents en Ethiopie. Sur ce plan là, il convient d’être consciens qu’I.O.G. est en train de jouer la seule et dernière solution qui lui restait. En effet favoriser la confrontation Afar et Issas lui permet d’atteindre deux objectifs en une seule fois.

 Premièrement, il crée des problèmes en Éthiopie en suscitant et en encourangeant par ses basses manigances un conflit armé entre ces deux tribues qui en se développant troublera très certainement l’ordre public instauré par le Gouvernement de ce pays. Les conséquences d’une telle situation ne pourront qu’être dommageable qu’à celui-ci puisque ces deux communautés sont toutes Ethiopiennes et sont localisées dans un secteur économiquement important pour l’Ethiopie.

 Deuxièment, ayant occupé les Afars et les Issas a s’entretuer et veillant à intervenir par petites touches à ce que celà perdure dans le temps, I.O.G. s’assure par là une absence de réaction d’opposition à son régime de la part de ces deux communautés. Un tel raisonnement peut sembler étrange et bizarre à quiconque ne connait pas la mentalité de ces deux ethnies, mais pourtant c’est bien celui qui s’impose car pour elles l’appartenance à la tribu est plus importante et plus forte que les frontières entre Djibouti et l’ Ethiopie.

C’est la raison pour laquelle, le tyran Djiboutien ayant sentit un danger plus que sérieux pour son régime s’est attelé à créer cette confrontation armée entre ces peuples à majorité illetrés, et aussi facilement manipulables.

Compte tenu des répercussion néfastes que peut entrainer une situation de la sorte dans nos objectifs, le Mouvement que nous représentons propose ses services au Gouvenement Ethiopien pour s’opposer aux manoeuvres manipulatoires de cet homme et pour participer à mettre un terme aux conséquences désastreuses de son action dans ces deux communautés.

Sur ce point, estimant que cette attaque contre l’Ethiopie nous concerne aussi de très près, nous préconisons aux autorités de ce pays les points suivants pour contrecarrer les visées de cet individu:

 L’imposition de l’arrêt des hostilités par l’intervention musclée des Forces Fédérales Ethiopiennes.

 La recherche d’un règlement pacifique par la discussion et la négociation et l’intervention des personnalités des deux ethnies, sur ce plan, il faut tenir compte qu’I.O.G. à beaucoup plus d’agents qui sont à la solde chez les Issas que chez les Afars. Il faudra donc veiller à choisir les personnalités tribales dont les regards sont plus tounés vers Addis-Ababa plutôt que vers Djibouti.

 L’intervention des autorités Ethiopiennes Issas ou Afars afin de s’opposer dans leurs communautés respectives à cet ingérence d’un autre pays et surtout parce que celà est de leur responsabilité. Dans le cas contraire le Gouvernement Fédéral ne devra pas hésiter à tirer les conclusions qui s’impose surtout, la aussi, pour les autorités Ethiopiennes d’origine Issa. Si cette dernière hypothèse s’impose d’elle même et de par l’aspect délicat de l’attaque d’I.O.G., il faudra veiller pour l’instant et jusqu’à la fin de la crise à remplacer un Issa par un Issa et un Afar par un Afar.

 Celà permettra de ne pas envenimer les choses et de responsabiliser des gens fiers de leur "Ethiopianité" et non plus des agents prépositionés à la solde d’I.O.G. qui appui le tribalisme Haineux.

 Faire la chasse par des enquêtes approfondies notament par des enquêtes financières (Diré-Dawa, Addis Ababa) puisque c’est par ce moyen que les agents d’I.O.G. sont les plus vunérables. Il faut utiliser les moyens qui sont les siens et ruiner ces agents en Ethiopie, qui en grande partie sont tous dépendants des systèmes financiers que lui-même à participer à mettre en place.

 Insufler et consciensicer les deux communautés (Beaucoup plus chez les Issas que chez les Afars) sur l’avantage de faire partie de la famille Éthiopienne par des projêts de développement sociaux et autres progrès économiques.

 Dans cet ordre d’idée, il convient de tenir compte qu’I.O.G. à toujours su jouer sur les frustrations que les différentes communautés ressentent entre elles pour toujours parvenir à ses fins et ainsi faire avançer ses plans.

C’est la raison pour laquelle, il est essentiel pour le Gouvernement Fédéral qu’aucune de ces deux communautés ne s’estiment léser par sa gestion de la crise qui les opposent entre elles. Ce point est important car I.O.G., pendant ce temps, ne restant pas inactif travaille en profondeur et en secrêt les deux éthnies (plus chez les issas que chez les Afars) en diligentant des opérations de désinformation sur toutes les décisions et actions du Gouvernement Ethiopien ainsi que des manipulations qui pour certaines entrainerant encore d’autres morts.

En ce qui concerne la communauté Issa qui beaucoup plus que les Afars, est perméable aux divers manipulations de ce tyran qui l’a toujours trompé et utilisé à des fins personnels, il faut savoir qu’elle est aujourd’hui diminuée par l’absence d’un OUGASS à sa tête (Roi et Chef Spirituel des Issas) qui nous en sommes sûr, aurait réduit à néant les néfastes malversations de ces individu.

C’est cet handicape que ressentent tous les Issas (Djibouti, Ethiopie, Somalie) et qu’I.O.G. entretient depuis plusieurs années en s’opposant à la désignation d’un nouveau OUGASS(car l’ancien OUGASS Hassan Hersi est décedé en1994), qui non seulement lui permet de les assujetir par la tyranie de la tradition et d’éviter toute réaction de leurs parts contre lui mais aussi de les manipuler pour certains d’entre eux dans ses actions d’ingérence dans les affaires intérieures des pays comme l’Ethiopie.

Depuis peu se rendant compte que les Issas ne partagent plus sa gestion de la réalité Nationale et Régionale, I.O.G. à monté une énorme opération de manipulation pour l’intronisation d’un nouveau OUGASS à Diré-Dawa qu’il désignera lui-même et qui donc ne sera là que pour défendre ses intérêts personnels et qui aussi servira à renforcer son emprise sur les Issas qu’ il craint plus qu’autre chose.

Le pire pour I.O.G. serait que les Issas s’allient aux Afars pour le contrer tant dans sa gouvernance de Djibouti que dans ses interventions déplacés en Ethiopie.

Dans le même cadre de ses ingèrence dans les affaires intérieures de l’Ethiopie, le dictateur Djiboutien ne se contente pas seulement d’utiliser, pour mieux les opposer, les deux communautés citées cidessus. La politique de déstabilisation qu’il mène depuis un certain temps contre ce pays s’exprime aussi, outre par les multiples pressions d’ordre économique, par aussi un énorme et multi-forme soutien qu’il accorde à la communauté Oromo, notament aux sécèssionistes du Front de Libération Oromo.

A Djibouti, il n’est un secrêt pour personne que le régime accorde non seulement l’asile politique aux membre de l’O.L.F. mais aussi qu’il participe activement à les appuyer dans leurs revendications politiques vis à vis de l’Ethiopie. La gestion et le suivi du dossier de cette organisation ayant été confié depuis plusieurs années au Service de Documenttation et de Sécurité de la république de Djibouti (S.D.S.), c’est bien ce dernier qui a aussi la charge de coiffer, de structurer et de diriger l’aide et l’appui d’état qui est fourmit à l’O.L.F. ainsi qu’à d’autres groupuscules dont la majorité rélève de la simple délinquance.

Outre le fait de faciliter systématiquement l’installation des membres de ce front à Djibouti, le S.D.S. favorise et intervient fermement, tant dans l’administration nationale qu’auprès de la population autochtone pour la concrêtisation et la bonne éxècution des divers formes d’aides que revêt le soutient gouvernemental.

En effet, le gouvernement Djiboutien favorise non seulement la prise en main et l’embrigadement de la Communauté Oromo de Djiboutie par l’O.L.F. mais soutient financièrement cette dernière organisation, soit directement, soit en organisant et encourageant la récolte de "l’impot révolutionnaire" auprès des travailleurs de cette communauté (femmes de ménage, gardiens de maison, manoeuvres journalier).