16/08/02 (B159) La Banque Mondiale accorde un prêt de 15 millions de dollars à Djibouti (Le Monde)

Extrait
du site Internet du Journal Le Monde.
Une convention de prêt Dun montant de 15 millions
de dollars US destinés au secteur de la santé
a été signé mardi à Washington
entre Djibouti et la Banque mondiale, a annoncé
mercredi radio-Djibouti (gouvernementale). La convention
a été signée par l’ambassadeur de
Djibouti aux Nations unies, Robleh Olaye, et le vice-président
par intérim de la Banque Mondiale, chargé
de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, Jacques Baudouin,
selon la radio. Ce prêt permettra notamment l’acquisition
d’équipements médicaux pour les services
d’urgence et de pédiatrie ainsi que la poursuite
Dun programme de surveillance et de lutte contre le paludisme.

Note
de l’ARDHD : nous ne pouvons que nous réjouir d’apprendre
que la Banque mondiale accorde un prêt pour l’acquisition
de matériel médical à Djibouti, dont
les services de santé manquent cruellement de moyens.

Cela
dit, nous aimerions savoir quelles sont les mesures qui
ont été prises par la Banque mondiale pour
éviter tout détournement de fonds, comme
cela est une tradition à Djibouti et le sport national
pratiqué par les Ministres et leur patron IOG.

Le
fait que ce soit l’Ambassadeur de Djibouti aux Nations
Unies qui soit le signataire est déjà un
gage de détournements potentiels. D’après
plusieurs sources, l’homme serait bien connu pour faire
partie de l’entourage proche du dictateur et pour s’être
constitué une fortune sérieuse en prélevant
sa part sur des subventions internationales…On nous
a d’ailleurs signalé qu’il menait grand train à
New York avec des compagnies plus ou moins douteuses,
en utilisant la voiture de l’Ambassade et la protection
diplomatique associée …

Espérons
que cet argent atteindra son objectif … Le matériel
qui pourrait être acquis par les services djiboutiens
de santé, aurait-il pu permettre de sauver la vie
du Général Yacin Yabeh ? Les Djiboutiens
se sont-ils servis de cet argument pour obtenir ce nouveau
prêt, qui n’a qu’un nombre limité de chance
de parvenir à sa destination prévue initialement
? De toutes les façons, Guelleh endette une nouvelle
fois les Djiboutiens sans leur avis ni leur consentement.
Combien de générations successives devront
rembourser ces prêts qui n’auront servi dans leur
grande majorité qu’à enrichir le clan mafieux
au pouvoir ?