20/08/06 (B363-A) Somalie : sept pays, dont Djibouti, acceptent d’envoyer des troupes de stabilisation et de garantie de la paix. (Infos lecteur)

____________________________________________ Reuters

En bref – L’UA en Somalie

Reuters
Édition du vendredi 18 août 2006

Nairobi — Une force de stabilisation de l’Union africaine sera déployée en Somalie dans un délai de quelques semaines ou quelques mois dans le cadre d’un projet rejeté par les islamistes, a assuré le Kenya hier.

Les chefs des armées du Kenya, de l’Ouganda, de l’Éthiopie, de la Somalie, de l’Érythrée, de Djibouti et du Soudan se sont réunis à Nairobi, la capitale kenyane, pour discuter des modalités d’une telle mission.

Les islamistes refusent l’envoi de soldats de la paix étrangers, surtout s’ils viennent de pays frontaliers comme l’Éthiopie, le Kenya ou Djibouti. «Le dialogue entre le gouvernement fédéral provisoire et l’Union des tribunaux islamiques est d’une importance primordiale pour parvenir à améliorer les conditions d’un possible déploiement», a déclaré Moses Wetangula, vice-ministre des Affaires étrangères du Kenya. Le déploiement d’une force de l’UA doit être validé par le Conseil de sécurité de l’ONU.

____________________________ Angola Press

L`IGAD examine un plan de déploiement de troupes en Somalie

Nairobi, 18/08 – Les chefs des armées des sept Etats membres de l`Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ont entamé jeudi a Nairobi une réunion destinée à élaborer un plan pour l`envoi d`une force sous-régionale de maintien de la paix en Somalie.

Ce plan entre dans le cadre de la condition requise par le Conseil de sécurité de l`ONU pour la levée de l`embargo sur les armes imposé en 1991 contre la Somalie.

Le Conseil de sécurité, dans sa réponse à la demande de l`IGAD pour la levée de cet embargo, a exigé un plan détaillé indiquant les zones où les forces étrangères seront déployées dans le pays.

"Le Conseil de sécurité de l`ONU a demandé les détails sur l`effectif des troupes, la zone de déploiement avant de pouvoir envisager la levée de l`embargo sur les armes", a déclaré à la PANA le vice-ministre kenyan aux Affaires étrangères, Moses Wetangula.

Il a affirmé qu`il y avait un véritable dialogue permanent entre l`Union des tribunaux islamiques (UTI) et le gouvernement fédéral somalien de transition pour l`amélioration des conditio de déploiement des troupes de l`IGAD.

_____________________ The Nation (Nairobi) relayée par allafrika.com

Somalia: Seven Countries to Send Troops to War-Torn Country

The Nation (Nairobi)
August 18, 2006
Posted to the web August 17, 2006

Seven countries yesterday resolved to deploy soldiers to keep peace in Somalia in a few weeks.

They have started revising an Operational Deployment Mission Plan for presentation to the UN Security Council to allow for the lifting of an arms embargo in the region.

They are Kenya, Ethiopia, Sudan, Somalia, Djibouti, Eritrea and Uganda.

Foreign Affairs assistant minister Moses Wetang’ula said Kenya had trained 200 police officers for Somalia, when he opened a meeting of Inter-Governmental Authority on Development defence chiefs in Nairobi yesterday.

Although Igad Heads of State had directed the officers to deploy the soldiers to Somalia two years ago, the UN demanded a revised detailed deployment plan.

The officials were yesterday looking at logistics for the deployment, composition and mandate of force to pave the way for the deployment.

Mr Wetang’ula said the deployment would be done "in a couple of weeks or months."

He said the defence heads would also come up with a time-frame for the deployment and required protection gear.

Chief of General Staff J.M. Kianga, who chaired the meeting at Grand Regency Hotel, said: "There’s urgency in this deployment and we need to move faster to make the plan a reality."

Mr Wetang’ula said the Islamic Courts Union (ICU) was not totally opposed to deployment of forces to Somalia.

"I spoke to the union leader and we are trying to bring them on board so that they could be part of the process. The issue could be discussed, agreed on and understood," he said.

He said the troops would not be an occupation force but would only help Somali realise peace and work closely with the Transitional Federal Institutions.

Talks between the government and Islamic courts were crucial to improve conditions for deployment of forces, he said.