22/08/02 (B159) La France nomme un grand ami de Guelleh, comme nouvel Ambassadeur de France à Djibouti !

Comme
nous l’avions laissé entendre, dans le numéro
B150 le 13 juin 2002, la
France vient de nommer le Général Gondoli
au poste d’Ambassadeur de France à Djibouti, à
effet probable le 1er septembre.

Après
la publication de nos informations, Guelleh se serait
montré inquiet et il s’en serait ouvert aux autorités
françaises. Il aurait exercé des pressions
pour que la France maintienne et confirme un choix qui
est particulièrement favorable à son régime
corrompu.

Avec
ce nouvel homme à la tête de notre diplomatie,
IOG devrait être plus tranquille : d’une part, c’est
la preuve évidente que la France est favorable
à la dictature et qu’elle le soutient toujours.
D’autre part le nouveau représentant de la France
pourrait continuer à servir les intérêts
de la tyrannie et de l’injustice, comme il aurait pu le
faire dans le passé et même à accroître
son assistance … à dictateur en danger.

Rappelons
quelques extraits de notre article du 13 juin :

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13/06/02
Portrait d’un hypothétique général
français, qui aimerait bien devenir Ambassadeur
à Djibouti le 1er juillet prochain.

Ce
Général ne serait pas un militaire comme
les autres…

Si
l’information qui nous a été transmise
par un haut responsable des Services de Documentation
et de Sécurité djiboutiens est vérifiée,
elle pourrait nous apporter un nouvel éclairage
sur des zones d’ombre dans certaines « Affaires
» politico-judiciaires, franco-djiboutiennes.

Ce
Général de Brigade ( « quart de
place » et du cadre de réserve), qui
aurait pris ses quartier d’hiver comme restaurateur,
probablement dans la région d’Auxerre
(Restaurant Ali Sabieh), serait un interlocuteur bien
connu du FRUD et de certains milieux djiboutiens.
Il aurait fait état, à qui veut bien
l’entendre, de sa prochaine nomination comme
Ambassadeur de France à Djibouti pour compter
du 1er juillet 2002.

Son
nom pourrait avoir été prononcé
dans diverses « affaires » mais nous ne
le dévoilerons pas ?

Notre
informateur, qui paraît bien documenté
sur la question, nous dit qu’il aurait effectué
un premier séjour à Djibouti comme Lieutenant
affecté au Groupement des Commandos des Frontières
de 1974 à 1976 et comme Officier de renseignements.

Si
cela était confirmé, il aurait eu alors
sous ses ordres l’Adjudant FATHI, le Sergent
ZAKARIA et le Caporal Chef Youssouf KAYAD qu’il aurait
pu soutenir lors du choix du chef du GCF.

Un
nouveau séjour possible à Djibouti de
1992 à 1994 : cette fois, comme Colonel, commandant
les Forces terrestres COMTER des FFDJ. Il aurait pu
mettre à profit la période de négociations
de Paix durant le « cessez le feu », pour
faire répertorier, avec un Commandant Officier
de Renseignements lui aussi bien connu des Afars,
les coordonnées de tous les points de résistance,
tenus par le FRUD.

Qu’aurait-il
pu faire ensuite de cet inventaire stratégique
?

Le
donner à Guelleh ? Eh bien OUI, l’homme l’aurait
transmise au Commandement militaire djiboutien avec
copie à Ismaël Omar Guelleh.

Si
cela s’avérait exact, nous pourrions avoir
la confirmation des déclarations de certains
officiers djiboutiens à qui le commandement
militaire avait fourni une liste des coordonnées
de points censés être tenus par le FRUD.

Certains
de ces officiers auraient été fort surpris
car les informations n’auraient pas pu provenir des
services de l’AND. Les officiers d’observation djiboutiens
ayant toujours rencontré les plus grandes difficultés
pour localiser les résistants du FRUD..

L’utilisation
de ces renseignements aurait contribué à
la destruction d’une partie du système
de défense des Afars tout en freinant l’avance
du FRUD qui a subi de très lourdes pertes,
en raison de ce qui pourrait constituer une trahison
française, si c’était vérifié
et un manquement aux devoirs et engagements de l’Armée
française qui sont de protéger Djibouti
contre les agressions extérieurs mais de ne
pas intervenir dans les affaires internes..

Notre
informateur, affirme, preuves à l’appui
( qui devraient être rendues public dans la
presse au cours des prochains jours) que ce Général
aurait pu avoir constitué un réseau
de renseignement très performant ayant la «
totale mainmise » sur toutes les informations
à destination du Quai d’Orsay, de Matignon
et de l’Élysée…

Énorme
! Invraisemblable ! OUI, mais on déjà
a vu pire !

Si
cela était confirmé, pourrait-on alors
dire que les services ministériels français
auraient pu avoir été intoxiqués
par des informations revues et corrigées par
un service sous-terrain, agissant plus ou moins directement
en faveur de Guelleh ? Il y a un fossé que
nous ne nous permettrions pas de franchir dans ce
support.

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IOG
est-il une sorte de marionnette des services secrets
français ?

S’il
on prend au sérieux les informations ci-dessus,
on peut effectivement se poser la question. A de nombreuses
reprises, la France a manifesté clairement
et publiquement son soutien sans faille à la
dictature à Djibouti et au régime plus
que contesté de Guelleh.

La
France n’agit pas sans raisons !

Soit
il y a un cadavre dans le placard et Guelleh l’utilise
pour exercer des pressions : sait-il des choses au
sujet d’affaires dans lesquelles, la France ou des
Français seraient aussi sérieusement
impliqués ? Exemple : affaire Borrel, affaire
des faux-dollars, attentats du Café de Paris
et de l’Historil, … etc….

Soit
elle utilise Guelleh, pour assurer la tranquilité
de ses forces militaires dans la région et
surtout pour protéger ses systèmes d’écoute
et de détection dont le centre opérationnel
pourrait bien être justement installé
à Djibouti.

Dans
cette deuxième hypothèse, on pourrait
imaginer que Guelleh pourrait être manoeuvré
par les services secrets français, qui lui
permettraient en échange de se donner une image
d’indépendance et de réussite – exclusivement
financière, car en dehors de l’accroissement
honteux de sa fortune, on voit mal ce qu’il a pu réussir
pour le pays ….

Les
Français auraient-ils aussi un intérêt
direct ou indirect à ce que Guelleh fabrique
des Armes en Afrique du Sud et qu’il les revende dans
la région ? (La France lui désigne-t-elle
aussi les Clients à servir en priorité