20/10/06 (B366) Affaire Borrel : Rediffusion d’un article publié le sous la signature anonyme d’un lecteur. Avait-il raison ? Les faits semblent ne pas le contredire aujourd’hui

Rediffusion
24/02/03 (B186) Ma version sur les dernières heures du Juge Bernard
Borrel (Lecteur)

Dans
cette contribution à votre site, j’aimerais partager avec les lecteur
mes suppositions relatives à la mort de M. Borrel. C’est un avis personnel
!

Acte 1 :
Le juge trouve des indices (des preuves ?) qui compromettent M. ISMAIL OMAR.
La SDS en a connaissance et elle suit toutes les activités du juge
grâce à l’équipe des ‘maquereaux" français
installés à Djibouti. Elle informe le Palais et une réunion
a lieur entre Ismail Omar et Hassan Madobe pour monter un plan d’élimination
du juge Borrel.

Acte 2 :
Le juge sent le danger et il a conscience de la pression qui l’entoure. Il
se sent menacé pour ses découvertes. Pourtant, il ne peut pas
les dévoiler à sa femme, ne serait-ce que pour des motifs de
secrets professionnels. Il décide alors de sortir son argent de la
Banque et de le remettre à sa femme au cas où il lui arriverait
quelque chose. Les recommandations qu’il aurait faites à sa femme confirme
cela.

Acte 3 :
Un certain Alain Romani appelle le juge et il lui raconte que sa voiture est
tombée en panne d’essence au Goubet. Il lui demande de venir le dépanner
avec un bidon d’essence. Le juge accepte pour lui rendre service. Il retrouve
le juge et ils partent dans sa voiture. Ils s’arrêtent à la Station
Mobil où ils remplissent le jerrican. Le pompiste confirme qu’il a
bien vu deux occupants ‘européens’. Le jerrican plein, les voilà
partis tous les deux sur la route d Arta.

Acte 4 :
La voiture du juge avec Alain Romani à son bord, quitte la ville suivi
de loin par un autre véhicule dans lequel Hassan Madobe, le Colonel
Mahdi, et les deux (soi-disant) prisonniers. Après deux heures de route
ils parviennent au Goubet, mais le juge ne sait toujours pas qu’ils sont suivis.

Le juge est surpris de
ne pas voir la voiture de Romani. Il prend peur et il donne un violent coup
de frein. Aussitôt il est jeté hors de la voiture par les assassins.
Il reçoit un coup sur la tête et il essaye de prendre la fuite.
Mais il tombe par terre car il est mort.

Acte 4 :
Un sac est retiré de la voiture : un 4×4. On enroule le juge à
l’intérieur et on le transporte jusqu’au bas du ravin et là,
avec l’essence du jerrican, on l’enflamme. Le lendemain, les hommes de main
qui ont participé à ce meurtre, se présentent au Palais
pour rendre compte au commanditaire du déroulement de l’opération.

Acte 5 :
A l’avance, il avait été convenu que Romani prendrait l’avion,
le soir même, afin de brouiller les pistes et de faire croire qu’il
n’était pas présent à Djibouti. Pour Awaleh Guelleh,
c’est un autre marché : on lui permet de faire semblant de s’évader
en remerciement du service rendu. On n’apprendra que beaucoup plus tard que
Me Aref est son défenseur, ce qui est une chose rarissime au regard
des Lois internationales.

Voilà une version
tout à fait plausible des dernières heures du juge Borrel. Maintenant,
c’est aux lecteurs de se faire une opinion.