05/11/06 (B368) Les appels à un grand rassemblement de l’opposition djiboutienne sont plus nombreux … La conférence proposée par le GED aura-t-elle lieu ? Pas si sur !!! (ARDHD)

En parallèle
du GED qui propose aux opposants sincères de se retrouver autour d’une
table commune à Paris et à Bruxelles, le site d’Uguta-Toosa
publie plusieurs articles qui vont dans le même sens. Uguta-Toosa brosse
aussi un panorama des causes qui sont responsables selon cette organisation,
de la division actuelle de l’opposition.

Au sein
de l’ARDHD, nous ne pouvons que nous réjouir de cette prise de conscience
et nous l’encourageons fortement.

Cela fait
plusieurs années que nous pronons cela et nos premiers articles sur
le sujet sont datés de 2000.

Fin août
2006, nous avions appelé à l’organisation d’une Conférence
de l’opposition.

Notre
appel n’ayant eu à l’époque pratiquement aucun écho (sauf
le GED), nous avions estimé que l’ARDHD devait mettre en "sommeil
relatif" la mise à jour de l’Observatoire dont l’un des objectifs
était de mettre à la disposition de la société
civile et des hommes politiques, un moyen d’expression largement consulté
dans le monde.

Sans un
engagement de l’opposition pour définir clairement les objectifs communs
à atteindre (en priorité, la fin de la dictature), il n’y aura
aucune avancée significative, ni aucune amélioration pour le
Peuple djiboutien?

L’appel
du GED et la vision politique d’Uguta vont-ils lancer le mouvement. Les hommes
politiques sincères vont-ils répondre présents ?

Réponse
le 15 novembre, à l’échéance fixée par le GED.

Même
s’il n’y a pas un véritable suspens, chaque Djiboutienne et chaque
Djiboutien pourra s’interroger alors sur le véritable engagement et
sur la stratégie de ceux qui n’auront pas répondu présents,
pour participer à la construction d’une vision commune de la situation,
des moyens d’y mettre un terme et d’organiser l’avenir politique à
Djibouti.

N’oublions
pas que le Peuple souffre à Djibouti et qu’il a mis sa confiance dans
les organisations d’opposition. Le refus de participer à cette réunion
représenterait pour lui, une nouvelle désillusion et le sentiment
d’un abandon injuste.