06/11/06 (B368) COMESA : chronique des Djiboutiens. Le COMESA et le clanisme d’IOG. (Lecteur)

La
réunion du COMESA coûte cher à IOG …

Imaginez
qu’un seul rond-point sur un carrefour aurait été facturé
pour 20 millions de FDj. Les estimations les plus basses commencent à
300 millions, sans parler des frais annexes imputés sur d’autres budgets.

Sommes-nous assurés
que tous les chefs d’Etat viennent pour participer à ce sommet ?

Le ravallement
(un coup de peinture) des maisons qui bordent les artères principales,
aurait coûté 30 millions.

D’ou vient
cet argent alors que la population est l’une des plus pauvres du monde en
revenu par tête d’habitants ? Détournements déjà
effectués, détournements sur les prochaines aides internationales,
détournements du Trésor public. Tout à la fois ?

En plus la préparation
de ce sommet se déroule sur fond de préférence clanique

Citons quelques
exemples :

– parmi les 20
personnes envoyées en formation en France pour sevir d’interprète,
il n’y a aucun Afar.

– Sur 300 femmes
de ménages qui gagnent 30.000 FDj par mois et qui balaient les rues
de Venise : c’est la même chose.

– idem pour les
entrepreneurs et les ouvriers qui travaillent sur le chantier de l’hôtel
Kempinski

Sous Guelleh, nous
vivons l’apartheid !

Et un apartheid
bien orchestré par l’exterminateur des Afars, qui est le commanditaire
présumé de l’assassinat du Juge Borrel, un français venu
pour tenter de rehausser le niveau de la justice dans un pays où il
n’y a pas de justice.

Les participants
se rendront-ils compte de cette situation de véritable apartheid, de discrimination
ethnique et sociale honteuse ? Guelleh ne la leur expliquera certainement pas. Alors, c’est à nous de le faire !