07/11/06 (B368) COMESA : la chronique des Djiboutiens. Dire non à ce sommet qui est une mascarade, c’est refuser ce régime qui a accaparé toute l’économie et tout le pouvoir. (Lecteur)

Au nom
de la Démocratie et de la liberté d’expression, nous vous invitons
à dénoncer formellement le sommet du COMESA à Djibouti.

Comme moi vous savez que nos ruelles sont nettoyées de jour comme de
nuit, que nos commerçant(e)s sont sollicité(e)s pour montrer
une bonne image de notre pays et surtout ils(elles) sont priés(es)
d’afficher en permanence le "sourire marketing" car ils / elles
sont filmé(e)s.

Vous aussi, bon gré mal gré, vous appartenez à la Diaspora
djiboutienne qui a pris conscience des dérives de nos dirigeants sortis
du Bled.

Dire non au COMESA, c’est dire non à la corruption et à la politique
mercantiliste prônée par le Kaiser de Djibouti.

Dire non au COMESA, c’est dire non à cette domination politico-économique
exercée par une poignée de personnes dont la seule idée
est qu’ils peuvent diriger le peuple en le dominant.

Enfin dire non au COMESA, c’est dire non au clientilisme et au chantage.

Les Djiboutien/nes doivent comprendre que ce COMESA ne règlera pas
les problèmes du chômage, de la dévalorisation du Diplôme
du Baccalauréat "ancienne version", reconnu internationalement
au profit d’un "nouveau" Baccalauréat national privé
de toute équivalence dans le monde.

Le COMESA
ne comblera pas le déficit extravagant des Fonds publics, sans oublier
l’endettement de Djibouti qui atteint des sommes colossales et qui grossit
tous les trimestres, avec l’octroi de nouveaux prêts qui assurent la
fuite en avant.

Au passage sachez que même si l’EDD ou l’ONED, (etc…) ne sont pas
officiellement privatisées, elles le sont de fait, car le régime
absorbe tous les revenus, tout l’argent disponible et toutes les aides, subventions
et prêts qui leur sont octroyées.. Ces entreprises comme d’autres
sont contraintes d’assurer le financement du train de vie honteux de nos dirigeants,
au détriment du service public qu’elles devraient assurer et de l’entretien
et de la modernisation des équipements.

L’avenir de Djibouti est dans les mains de la Diaspora Djiboutienne : c’est
à elle de s’exprimer contre ce COMESA.

C’est
dire non à la corruption et à l’économie souterraine.