04/01/07 (B376) LDDH : Cette guerre en Somalie aux allures d’occupation est très inquiétante pour le Continent Africain.



Le Président

COMMUNIQUÉ
DE PRESSE
DU 3 JANVIER 2007

Somalie
: le drame des réfugiés

Suite
aux informations faisant état du refoulement vers leur pays d’origine
des centaines de réfugiés Somaliens fuyant les combats et arrivés
au Kenya, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) s’inquiète
de cette grave contravention aux Conventions Internationales sur les Droits
des Réfugiés.

Après
la prise de Kismayo par les forces gouvernementales (gouvernement issu
de la Conférence de Nairobi) appuyées par les forces armées
d’Ethiopie, la
Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a appris que des milliers de
civils Somaliens ont cherché refuge au Kenya voisin.

La Ligue
Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dénonce avec vigueur la
fermeture de la frontière Somalo-Kenyane par les Autorités de
Nairobi et le
refoulement de quelques 400 réfugiés, en majorité des
femmes, enfants et des
personnes âgées.

Toutes
ces personnes fragilisées auraient été refoulées
de la localité de
Liboye au Kenya, malgré les vives protestations des Défenseurs
des Droits de
l’Homme et des Agences humanitaires.

Devant
cette dramatique situation, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains
(LDDH) s’étonne du silence des Autorités Djiboutiennes et demande
à la
Communauté Internationale de faire pression sur les Autorités
Kenyanes, afin
qu’elles permettent l’entrée sur leur Territoire aux populations civiles
Somaliennes fuyant l’insécurité et les affres de la guerre.

Vivement
préoccupée par le drame humanitaire en Somalie : la Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH)

1.
demande aux Etats et Organisations Internationales de porter dans les meilleurs
délais aide et assistance aux centaines de milliers de civils Somaliens
gravement affectés par les inondations et la guerre ;

2.
exhorte en outre les parties en conflit en Somalie à respecter le droit
international humanitaire et les Droits de l’Homme ;

3.
appelle enfin à l’ouverture d’un vrai dialogue ;

4.
regrette le profil bas du Président du COMESA face aux nouveaux développements
de la grave situation en Somalie.

M.
NOEL ABDI Jean-Paul