30/01/07 (B380) NOTE A TOUT LE MONDE. (Les étudiants djiboutiens)

La
première année universitaire de Djibouti rencontre malheureusement
des difficultés majeures qui affectent notamment les étudiants.
Effectivement, depuis la nomination du nouveau recteur, l’université
de Djibouti vit sous une dictature « Aididienne ».

Les étudiants
n’ont pas droit à la parole, ni à la participation des activités
de l’université de Djibouti et encore moins à réclamer
leurs droits (la composition de l’examen dans un délai raisonnable).II
faut savoir qu’aujourd’hui la réclamation des ses droits nous a traduit
directement à la police criminelle suivie d’une exclusion définitive
de certains étudiants et de la fermeture d’une filière scientifique
en plein mois de janvier : c’est ce qui se passe en ce moment et qui entraîne
la grève générale des étudiants face au rouleau
compresseur « Aididien».


Manifestation d’étudiants à
Djibouti. (Envoi lecteur)

Par
ailleurs, les professeurs témoins de la situation actuelle, ne peuvent
intervenir par peur de représailles, ne peuvent en aucun cas discuter
librement avec leurs étudiants au sein de l’université et même
en dehors de celle-ci.


Qui est-il pour créer une atmosphère de crainte au sein de
l’université de Djibouti ?


Comment peut-on essayer de discuter avec un recteur qui ne veut point nous
écouter ?


Est-ce demander grande choses de vouloir se faire respecter et d’avoir un
statut en tant qu’étudiant ?


Est-ce un crime de réclamer ses droits ?

Toutes
ces questions nous tourmentent, restent sans réponse par regret et
suscitent en nous un désespoir psychologique. Ce qui nous ramène
à se poser cette question :


Est-ce qu’on est vraiment la jeunesse, l’espoir, l’avenir du pays ?