02/03/07 (B384) LDDH : Des premières Dames de la Corne d’Afrique.



Le Président

NOTE
D’INFORMATION DU 1er mars 2007

Des premières
Dames de la Corne d’Afrique
Sous l’éclairage des faits divers.

 

Mais pourquoi,
certains journalistes éclairent, sous le feu des projecteurs des faits
divers, certaines Premières Dames de notre sous-région ?

Est-ce que le droit
de la Femme prévoit l’exonération d’être citée
pour association avec des malfaiteurs et/ou gangstérisme d’Etat ?

Autant de questions
que l’on doit se poser avant de traduire au tribunal ou d’emprisonner des
journalistes avec parfois leurs matériels de productions.

Aujourd’hui, 1er
mars 2007 une visite regroupée aura lieu à Mandhera – prison
de haute sécurité – où sont détenus depuis plus
de deux mois, Yusuf Gabode et deux autres journalistes afin d’être jugée
dans l’Ecole d’entraînement de Police.

Il est bon de rappeler
que leur avocat avait récemment démissionné tout en soulignant
qu’il était inadmissible que des condamnations se déroulent
dans des prisons.

Dans notre sous-région,
l’Ecole de Police se transforme souvent en un lieu de tortures ou de détentions,
mais aussi comme un « Tribunal de prison ou Cour martiale ».

C’est afin d’écouter
ce simulacre de procès que plusieurs défenseurs du Réseau
des Défenseurs des droits de l’Homme (EHAHRD) vont se rendre pour écouter
le cas des journalistes de Haatuf qui ont été arrêtés
et jetés en prison pour avoir tout simplement informé le public
du comportement de corruption et de népotisme de la famille et de certains
ministres du Président du Somaliland.

La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) considère, que personne ne doit être
protégée pour ses actions de népotisme souvent de mise
dans notre région et pour ces crimes organisés de corruption
d’Etat qui se propagent « à ciel ouvert » au plus haut
niveau, car bénéficiant de la totale impunité.

La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) demande ;

  1. la
    libération immédiate de Yusuf Gabode et des deux autres
    journalistes
    de Haatuf ;
  2. au
    Chef de l’Etat du Somaliland de veiller à ce que des enquêtes
    judiciaires libres soient diligentées afin de parer au plus vite
    à la
    corruption et aux « pots-de-vin ou bottes de Khat », qui hélas
    ne peuvent
    que créer la discorde nationale.

    M.
    NOEL ABDI Jean-Paul