04/03/07 (B385-A) LDDH : Le Day, zone de non-droit, où tous les crimes sont permis et la justice inopérante, si les coupables sont liés à la nébuleuse Guelleh Haid et Ass ?



Le Président

NOTE
D’INFORMATION DU 3 MARS 2007

Le Day, zone de non droit ?

Le
village du Day dans le district de Tadjourah a tristement fait parler de lui
le mois dernier, lors d’une macabre découverte de sept (7) corps de
civils massacrés par l’armée gouvernementale le 1er janvier
1994.

Ainsi comme pour rappeler l’impunité officielle assurée aux
auteurs des exactions contre des civils dans notre pays. deux individus,
dont un sergent de la Garde Présidentielle normalement affecté
à la surveillance de la propriété Présidentielle
privée, auraient violé le 24 février 2007 aux environs
de 21h30, une jeune fille sourde-muette se trouvant seule dans sa maison
.

Jusqu’à présent, un silence de
peur règne, car les auteurs de ce crime odieux ne semblent nullement
être inquiétés et sont toujours en service dans cette
localité.

Face à ce déni de Justice, la Ligue Djiboutienne des Droits
Humains (LDDH) :

  1. demande expressément
    aux Autorités Djiboutiennes de poursuivre et de punir les auteurs
    de cet acte ignoble ;
  2. exhorte également
    l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) –
    Partie présente à la signature de l’entrée en vigueur
    du Protocole relatif aux droits des Femmes en Afrique, le 26 octobre 2005,
    – Protocole adopté le
    11 juillet 2003 à Maputo (Mozambique), de condamner ce viol ;
  3. demande aux ministères
    concernés – Défense, Justice chargé des Droits de
    l’Homme -, ainsi que la Présidence de la République, à
    se saisir immédiatement de ce dossier de violation des droits humains
    dans une zone ayant gravement souffert du conflit civil.

    Cette affaire reste suivie, par la LDDH et les observateurs.

M.
NOEL ABDI Jean-Paul