11/03/07 (B386-A) (ALERTE ROUGE) Un record de consultation pour le site de l’ARDHD, hier samedi 10 mars. Effet de l’alerte rouge concernant l’incarcération de Jean-Paul Noël Abdi, Président de la LDDH ? (ARDHD)

Un
record de consultation

L’équipe de l’ARDHD ne communique que très rarement sur le niveau
de consultation de son site internet. La raison est simple : l’ARDHD n’est
pas engagée dans la recherche systématique d’un accroissement
de son audience.

Ses membres bénévoles
préfèrent se consacrer à leur mission, qui est d’informer
la communauté djiboutienne et internationale sur les dérives
du régime de Guelleh et de porter aide et soutien à ses victimes.

Néanmoins,
le taux de consultation est le seul élément de mesure disponible
pour savoir si nos orientations et nos choix sont les bons.

Hier samedi, plus
de 6.000 internautes se sont connectés au site et ils ont consulté
plus de 19.000 pages, ce qui est le record de l’année.

L’arrestation
de Jean-Paul Abdi :
une alerte très sérieuse

Il est probable que l’alerte
rouge que nous avons lancée à propos de l’interpellation illégale
du Président de la LDDH ait sensibilisé fortement la diaspora.

Nous suivons cette
affaire avec une vigilance particulière, car elle semble être
plus grave que les précédentes alertes des deux dernières
années, quand Jean-Paul était convoqué (harcelé
?) régulièrement pour être entendu dans les locaux de
la Police ou de la Gendarmerie.

Cette
fois, il a passé au moins une nuit à Gabode et il devrait être
présenté à un Juge d’instruction dévoué
et aux ordres du Chef de la Nébuleuse GHA. Va-t-il être mis en
examen, condamné à de la prison préventive ? Et pour
quels motifs officiels ?

Nous remercions tous ceux qui ont accès à des informations concernant
Jean-Paul Abdi, de nous informer en permanence. C’est capital. Ces informations
sont nécessaires pour que nous puissions, aux côtés des
autres organisations, en particulier la FIDH, nous mobiliser pour obtenir
sa libération immédiate.

Comme nous le supposons, IOG a certainement mal pris, la diffusion d’informations
sur la découverte d’un premier charnier au Day, à proximité
de son nouveau ranch … et celles concernant les massacres d’Arhiba.

Les appels renouvelés
de la LDDH à la fois aux victimes et aux parents de victimes, pour
qu’ils constituent des plaintes pénales et aussi aux institutions de
la République pour qu’elles ouvrent une enquête judiciaire, afin
de punir les coupables et leurs commanditaires, n’ont certainement pas été
bien interprétées à Haramous.

La situation judiciaire
de Guelleh, déjà fortement compromise par l’affaire Borrel et
la demande d’audition de la Justice pénale française, n’a certainement
pas besoin d’une autre affaire pour crimes contre l’humanité et génocide.

Et pourtant il faut
voir la vérité en face et qu’en particulier, les gouvernements
français et américains (dont les forces sont présentes
massivement à Djibouti), cessent de sur-protéger les chefs maffieux
et sanguinaires, que sont Guelleh et ses proches, comme Yacin Elmi Bouh, qui vient une nouvelle fois de s’illustrer de sinistre façon, dans un droit de réponse à Afrique-Asie.