12/03/07 (B386-A) LE REGIME NE RECULE PLUS DEVANT RIEN POUR COUVRIR LES CRIMINELS ET COUPABLES DE VIOL, A CONDITION QU’ILS SERVENT BIEN LA DICTATURE. (ARDHD)

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Note de l’ARDHD
On pourra lire avec une certaine incrédulité, cette mise au
point publiée par La Nation dans son édition du 12/03/07. Nul
doute que nombreux sont les observateurs qui verront, derrière cette
déclaration, une tentative de subornation ou de pression sur les témoins
qui aurait pu avoir été exercée par des autorités
disposant d’un pouvoir moral (ou autre ?) dont elles abuseraient pour spollier
un peu plus, les victimes dans leur droit et dans leur souffrance …

Rappelons
quand même que les faits qui sont qualifiés aujourd’hui de simple
altercation entre un militaire et une jeune fille sont le viol de cette jeune
fille sourde-muette par un militaire de la Garde de Guelleh, en faction pour
garder le Ranch du Chamelier et de la Paulette.

Il
est à craindre que La Nation ne voit qu’une simple question de convention
verbale différente pour les uns et pour les autres, suivant que l’on
défend la victime ou l’agresseur.

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Extrait de La Nation (12/03/07)

Suite
au communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme (L.D.D.H) paru la semaine
dernière relatif à un différend survenu dans la localité
du Day le 24 février dernier et en réaction aux interprétations
des faits relatés dans ledit communiqué, Nous, Abdallah Dabaleh
– Mohamed, Akel général de Day et Abdallah Ali Mohamed, père
de la fille concernée, tenons à apporter !es précisions
suivantes :

Les faits en question
se résument en vérité à
une dispute entre d’une part un élément de la Garde républicaine
accompagné d’un enseignant et d’autre part une jeune fille.


(NDLR : c’est en fait, le viol d’une jeune fille sourde-muette restée
seule à son domicile !!!)

Cette affaire a aussitôt été portée devant Abdallah
Ali Mohamed les autorités coutumières de la, région.
Lesquelles autorités ont à leur tour saisi le chef d’état-major
de la Garde républicaine, le colonel Mohamed
Djama(*),
qui, conformément aux lois coutumières
en vigueur a procédé avec les notaples de la région,
au règlement à l’amiable de !’affaire.

Nous tenons par ailleurs à profiter de l’occasion pour remercier le
colonel Mohamed Djama(*) qui
s’est montré particulièrement responsable dans l’affaire à
notre égard.

Nous remercions également le député Mohamed Dileita Mohamed
-et l’ancien député du Day Chehem Ahmed qui ont joué
un rôle prépondérant dans la résolution de cette
affaire.

Abdaltah
Qabalé Mohamed
Akel Général de Day

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Mohamed Djama est l’officier
qui a fait tirer à balles réelles
sur les vétérans de l’Armée,
le 18/04/02

(*)
Rappelons, sauf erreur d’homonymie toujours possible, que Mohamed
Djama
est le nom d’un officier qui s’était illustré
en faisant tirer à balles réelles, sur les vétérans
de l’Armée qui manifestaient le 18/04/2002 pour obtenir le paiement
de leurs arrièrès. Ce « tir sur cible vivante »
avait laissé plusieurs morts et blessés sur la chaussée.

S’il
s’agit bien de lui, l’homme a acquis très vite des Galons, attribuée
au mérite (mais quel mérite ?).

Mais
comme nous ne voulions pas faire moins que le régime, nous l’avions
inscrit au tableau des Hommes et femmes de la Semaine, dès le
19/04/2002, avec une citation à faire pâlir d’envie les
plus grands criminels.